Le patriarche maronite Béchara Raï a accusé dimanche le ministre sortant des Finances Youssef Khalil, proche du mouvement Amal, d’obstruer le travail de Tarek Bitar, premier juge d’instruction chargé de l’enquête sur l’explosion survenue au port de Beyrouth le 4 août 2020.
Commentant la décision du Conseil supérieur de la magistrature de nommer un suppléant au juge Bitar, le chef de l’Église maronite a affirmé que «le conflit qui oppose les proches des victimes de l’explosion au port de Beyrouth au ministre de la Justice s’explique par la méfiance et la politisation qui mènent à l’obstruction de la justice». «Le juge Tarek Bitar a les mains liées, parce que le ministre sortant des Finances, Youssef Khalil, refuse de signer le décret des nominations judiciaires», a-t-il ajouté dans son homélie dominicale.
Concernant l'élection présidentielle, Mgr Raï a réitéré son appel à respecter les échéances constitutionnelles en élisant un successeur au président Michel Aoun, qui devrait quitter le palais présidentiel le 31 octobre prochain. «Nous voulons un président qui soit indépendant», a martelé Mgr Raï. Il a dit refuser que «le pays soit paralysé et que l’on empêche l’élection d’un président de la République».
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