Littéralement, la graphologie signifie science de l’écriture. Aujourd’hui considérée comme une branche des sciences humaines, la graphologie est avant tout une méthode d’approche de la personnalité qui s’insère dans le champ de la psychologie. Comme toute science humaine, il ne s’agit pas d’une démarche qui débouche sur une conclusion figée.
Installée à Paris depuis 1975, c’est en promenant son fils, dans une avenue à côté de chez elle, que Noha Manasterski a été interpellée par une plaque à l’entrée d’un immeuble où était écrit: «École de graphologie»…
Il lui apparaît aujourd’hui certain qu’elle devait être «inconsciemment à la recherche d’études, d'un diplôme ou d'une formation quelconque… n’importe quoi qui puisse faire travailler les méninges», mais aussi lui «apporter des réponses et surtout donner sens à notre vie tourmentée d’expatriés en pleine guerre du Liban.»
Elle s’est alors inscrite sans trop y réfléchir et a parcouru avec passion et succès les trois ou quatre années nécessaires pour obtenir le diplôme de graphologue. «Ces premiers cours nous enseignent la technique d’observation du graphisme: genres, espèces, pression, tension, espace, trait, mouvement… et les bases de psychologie nécessaires pour leur interprétation dans ce type d’analyse», confie-t-elle.
Les spécialités qui se greffent dessus sont nombreuses et exigent également des années d’études: orientation des jeunes dans leurs choix d’avenir, recrutement professionnel (entreprises diverses et variées, banques, etc.), analyse approfondie des personnalités de 7 à 77 ans (psycho), graphothérapie…
Après tout cela, il n’y a plus de limites…
Noha Manasterski persévère dans ce qui s’est mué au fil des années en passion: «Séminaires, ateliers d’écriture, conférences psycho, psychanalyse… on ne compte plus les années d’apprentissage!» À la question de savoir si la graphologie appartient à la famille des sciences, elle répond: «a graphologie n’est pas une science exacte, mais une science humaine…»
«Écrire est un geste»
«L’analyse graphologique est reconnue comme science annexe de la psychologie… c’est la psychologie du geste et du mouvement… Elle est un outil d’investigation de la personnalité, elle aide à la comprendre, la décrire et l’expliquer. Elle permet de décoder son mécanisme, d’en détecter le style…
La diversité des écritures est prodigieuse…» Elle ajoute: «L’écriture est comme un visage, comme la démarche, comme la voix: on y trouve les mêmes vibrations, la même vérité…» À quel point une écriture reflète ce que l’on est? «L’écriture est expressive et unique pour chacun, on la reconnaît parmi cent autres. Elle est décrite comme un sismographe qui trace nos émotions, nos désirs, nos peurs, nos goûts, nos rêves, nos inhibitions, nos aspirations, nos pensées… bref notre être intime, intellectuel et moral.»
Un laboratoire pour mieux se connaître, mais avec des limites
L’écriture parle et ne ment pas. Elle est un «merveilleux laboratoire pour se connaître, savoir utiliser ses atouts et travailler sur ses points faibles, contradictions et conflits. L’écriture est porteuse de secrets. À nous, graphologues, de les trouver en la décodant… et de rendre à chacun ce qu’il lui appartient, dans le but de “savoir”, pour mieux “comprendre” et donc mieux “s’adapter” et mieux “ÊTRE”…»
Et d’ajouter: «L’analyse graphologique permet de voir comment le scripteur est construit, où il en est aujourd’hui, comme un arrêt sur image, et de lui donner les clés pour de meilleures évolution et adaptation dans l’avenir.» Quid des limites de cette pratique? «Les séances d’analyse graphologique sont “one shot”, ce n’est pas une thérapie, sauf dans les cas de graphothérapie où il est question de travailler sur une désorganisation mécanique du graphisme lui-même. Forcément, les cas qui nécessitent un suivi psychologique court ou analytique plus compliqué sont transférés a des professionnels psychologues ou analystes qui s'en chargeront. Et bien sûr, le plus intéressant et utile étant de pouvoir par cette analyse graphologique détecter “là où ça fait mal” et “combien c’est mal adapté”. En observant si les mots sont cernés ou non, morcelés ou pas? Les espaces intérieurs, extérieurs, respectés ou non. En ciblant les excès… Tout cela afin de diriger ceux qui en ont besoin vers la discipline thérapeutique qui leur serait la plus appropriée.»
Cela dit, ces observations «permettent aussi de rassurer en trouvant souvent de belles constructions et évolutions de personnalité, avec leurs talents et aptitudes, sans nul besoin d’intervention extérieure.»
Installée à Paris depuis 1975, c’est en promenant son fils, dans une avenue à côté de chez elle, que Noha Manasterski a été interpellée par une plaque à l’entrée d’un immeuble où était écrit: «École de graphologie»…
Il lui apparaît aujourd’hui certain qu’elle devait être «inconsciemment à la recherche d’études, d'un diplôme ou d'une formation quelconque… n’importe quoi qui puisse faire travailler les méninges», mais aussi lui «apporter des réponses et surtout donner sens à notre vie tourmentée d’expatriés en pleine guerre du Liban.»
Elle s’est alors inscrite sans trop y réfléchir et a parcouru avec passion et succès les trois ou quatre années nécessaires pour obtenir le diplôme de graphologue. «Ces premiers cours nous enseignent la technique d’observation du graphisme: genres, espèces, pression, tension, espace, trait, mouvement… et les bases de psychologie nécessaires pour leur interprétation dans ce type d’analyse», confie-t-elle.
Les spécialités qui se greffent dessus sont nombreuses et exigent également des années d’études: orientation des jeunes dans leurs choix d’avenir, recrutement professionnel (entreprises diverses et variées, banques, etc.), analyse approfondie des personnalités de 7 à 77 ans (psycho), graphothérapie…
Après tout cela, il n’y a plus de limites…
Noha Manasterski persévère dans ce qui s’est mué au fil des années en passion: «Séminaires, ateliers d’écriture, conférences psycho, psychanalyse… on ne compte plus les années d’apprentissage!» À la question de savoir si la graphologie appartient à la famille des sciences, elle répond: «a graphologie n’est pas une science exacte, mais une science humaine…»
«Écrire est un geste»
«L’analyse graphologique est reconnue comme science annexe de la psychologie… c’est la psychologie du geste et du mouvement… Elle est un outil d’investigation de la personnalité, elle aide à la comprendre, la décrire et l’expliquer. Elle permet de décoder son mécanisme, d’en détecter le style…
La diversité des écritures est prodigieuse…» Elle ajoute: «L’écriture est comme un visage, comme la démarche, comme la voix: on y trouve les mêmes vibrations, la même vérité…» À quel point une écriture reflète ce que l’on est? «L’écriture est expressive et unique pour chacun, on la reconnaît parmi cent autres. Elle est décrite comme un sismographe qui trace nos émotions, nos désirs, nos peurs, nos goûts, nos rêves, nos inhibitions, nos aspirations, nos pensées… bref notre être intime, intellectuel et moral.»
Un laboratoire pour mieux se connaître, mais avec des limites
L’écriture parle et ne ment pas. Elle est un «merveilleux laboratoire pour se connaître, savoir utiliser ses atouts et travailler sur ses points faibles, contradictions et conflits. L’écriture est porteuse de secrets. À nous, graphologues, de les trouver en la décodant… et de rendre à chacun ce qu’il lui appartient, dans le but de “savoir”, pour mieux “comprendre” et donc mieux “s’adapter” et mieux “ÊTRE”…»
Et d’ajouter: «L’analyse graphologique permet de voir comment le scripteur est construit, où il en est aujourd’hui, comme un arrêt sur image, et de lui donner les clés pour de meilleures évolution et adaptation dans l’avenir.» Quid des limites de cette pratique? «Les séances d’analyse graphologique sont “one shot”, ce n’est pas une thérapie, sauf dans les cas de graphothérapie où il est question de travailler sur une désorganisation mécanique du graphisme lui-même. Forcément, les cas qui nécessitent un suivi psychologique court ou analytique plus compliqué sont transférés a des professionnels psychologues ou analystes qui s'en chargeront. Et bien sûr, le plus intéressant et utile étant de pouvoir par cette analyse graphologique détecter “là où ça fait mal” et “combien c’est mal adapté”. En observant si les mots sont cernés ou non, morcelés ou pas? Les espaces intérieurs, extérieurs, respectés ou non. En ciblant les excès… Tout cela afin de diriger ceux qui en ont besoin vers la discipline thérapeutique qui leur serait la plus appropriée.»
Cela dit, ces observations «permettent aussi de rassurer en trouvant souvent de belles constructions et évolutions de personnalité, avec leurs talents et aptitudes, sans nul besoin d’intervention extérieure.»
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