L'Iran met en garde contre une attaque sur ses \
Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, s'adresse à la presse après une réunion avec des responsables syriens à l'ambassade d'Iran à Damas, le 5 octobre 2024. ©(Photo LOUAI BESHARA/AFP)

L'Iran a mis en garde Israël, mardi, contre toute attaque sur ses "infrastructures", sur fond d'inquiétudes quant à de possibles frappes israéliennes visant des sites nucléaires ou pétroliers du pays.

"Toute attaque contre les infrastructures iraniennes entraînera une réponse plus forte", a prévenu le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, cité par la télévision d'État.

Cette déclaration survient alors qu'Israël, ennemi juré de Téhéran, a dit préparer une réponse à l'attaque de missiles lancée début octobre sur son territoire par l'Iran.

Vendredi, le président américain Joe Biden a déconseillé à Israël de s'en prendre aux sites pétroliers de l'Iran, l'un des dix plus grands producteurs de pétrole.

Le général des Gardiens de la révolution, Rassoul Sanaïrad, avait averti Israël, dimanche, que frapper les sites nucléaires et énergétiques constituait "une ligne rouge" pour l'Iran.

"Certains responsables politiques ont évoqué la possibilité d'un changement dans la stratégie nucléaire" de l'Iran, après les menaces israéliennes, a-t-il ajouté, cité par l'agence locale Fars.

En juillet 2022, la diplomatie iranienne avait assuré que l'Iran n'avait introduit "aucun changement" dans sa politique nucléaire, après qu'un responsable a souligné la capacité technique du pays à fabriquer une bombe atomique.

Frapper les sites nucléaires "aura un impact sur le type de réponse de Téhéran", a encore dit le général Sanaïrad.

Le ministre iranien du Pétrole, Mohsen Paknejad, s'était rendu, cette semaine, sur des sites pétroliers clés du pays, après les menaces israéliennes.

L'Iran a lancé, le 1er octobre, environ 200 missiles en direction d'Israël, son ennemi juré.

L'attaque, selon Téhéran, était une riposte à l'assassinat au Liban du chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, dans un raid israélien, et à celui à Téhéran du chef du Hamas Ismaïl Haniyé, dans une attaque imputée à Israël.

Lundi, M. Araghchi avait assuré que son pays "ne cherchait pas la guerre dans la région".

 

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