Le ministre sortant des Affaires étrangères, Abdallah Bou Habib, a annoncé, mercredi, dans un communiqué, avoir de nouveau porté plainte contre Israël auprès du Conseil de sécurité de l'ONU dénonçant les récentes attaques israéliennes contre le Liban.
Cette plainte, soumise par l'intermédiaire de la Mission permanente du Liban auprès des Nations unies à New York, couvre la période du 3 au 14 octobre.
Selon le communiqué du ministère, Israël a violé de manière continue la souveraineté libanaise par voie maritime, terrestre et aérienne. Les attaques ont visé un large éventail de cibles, incluant des centres de l'armée libanaise, des organismes d'aide et de secours, ainsi que des zones civiles comme la ville d'Ayto et les régions de Noueiri et de Ras al-Nabaa.
Des infrastructures critiques, telles que des stations de transfert d'eau et le poste frontalier de Masnaa, n'ont pas été épargnées. De plus, des sites patrimoniaux d'importance, notamment la citadelle de Baalbeck et le marché historique de Nabatiyé, ont également été touchés, peut-on lire dans le communiqué.
Le Liban condamne avec véhémence la politique israélienne qualifiée de "liquidation et d'assassinat systématique", menée par des frappes aériennes inattendues dans les zones peuplées.
Le Liban exhorte le Conseil de sécurité à condamner fermement les attaques israéliennes contre le pays du Cèdre, ainsi que l'invasion terrestre du territoire de ce dernier. "Il réitère son appel à contraindre Israël à appliquer pleinement la résolution 1701 du Conseil de sécurité, exigeant un cessez-le-feu immédiat et le retrait total des forces israéliennes."
Le Liban réaffirme l'importance cruciale du rôle de la Finul, en étroite collaboration avec l'armée libanaise, pour renforcer l'autorité de l'État sur l'ensemble du territoire libanais dans ses frontières internationalement reconnues, conclut le texte du communiqué.
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