Une photo prise lors d'un match de la saison 2023-2024 entre Beirut SC et Homenetmen ©Sarkis Yeretsian
Alors que les amateurs de basketball au Liban s’attendaient à vivre une saison exceptionnelle, la guerre est venue briser cet élan, laissant des conséquences profondes sur le sport. Le championnat libanais de basketball, autrefois en pleine expansion, a été durement frappé par le conflit, modifiant le cours de ce qui aurait dû être une saison historique.
Avant le début des hostilités, les fans, les joueurs et les clubs attendaient avec impatience un championnat qui s’annonçait comme l’un des plus compétitifs de l’histoire du basketball libanais. Les équipes étaient renforcées par des talents locaux et étrangers, les salles commençaient à se remplir de spectateurs fidèles, et l’enthousiasme pour le sport atteignait des sommets. Cependant, la guerre a tout interrompu, transformant les attentes en déception.
Les conséquences immédiates: un sport paralysé
La guerre a immédiatement affecté la logistique et l’organisation du championnat. Les matchs ont été reportés, annulés, et les clubs ont été contraints de suspendre leurs activités. De nombreuses infrastructures sportives ont été endommagées ou réquisitionnées à d’autres fins, rendant les entraînements impossibles.
Les sponsors, face à l’incertitude économique, ont retiré leur soutien, entraînant une grave crise financière pour les équipes.
Les joueurs ont, eux aussi, vu leur carrière brutalement interrompue. Certains ont choisi de quitter le pays pour poursuivre leur carrière ailleurs, tandis que d’autres ont dû mettre fin à leur rêve professionnel. Pour les jeunes talents prometteurs, cette pause a été particulièrement désastreuse, freinant leur développement dans un moment crucial de leur carrière.
Quel avenir pour le basketball libanais?
Malgré ce sombre tableau, il reste un espoir que le basketball libanais puisse renaître de ses cendres. L’amour du public pour ce sport est intact, et une fois la paix rétablie, le retour des compétitions pourrait créer un regain d’intérêt. Il sera cependant essentiel de reconstruire des structures solides, de soutenir les clubs financièrement et de développer un programme de formation pour les jeunes talents.
Le chemin sera long, mais si la passion pour le basketball reste vivante, il est possible que le Liban retrouve un jour la gloire d’antan sur les parquets, et qu’il parvienne à offrir au public la saison exceptionnelle qu’il attendait avant que la guerre ne vienne tout bouleverser.
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