Les incendies ravagent le Liban
L'incendie qui dévaste la région entre Zekrit et Jeita, dans le Kesrouan. ©L'Agence nationale d'information (ANI)

Plusieurs incendies se sont déclarés durant cette journée dans différentes régions du Liban.

L’un de ces brasiers dévaste les terrains en friche entre Zekrit et Jeita, dans le Kesrouan. La cause de l’embrasement n’est pas encore connue. Des véhicules de la Défense civile, secondés par des hélicoptères de l'armée, tentent d'éteindre l'incendie.

Un autre incendie s'est embrasé dans la ville de Farhat, dans la région de Jbeil. Les équipes de la Défense civile du centre régional de Jbeil, ainsi que celles de Bejjeh, Qartaba et Anaya, se sont rendues sur place pour l'éteindre.

Un troisième incendie s'est déclaré à 16 heures sur la route de Sayedat Al-Hosn, dans les forêts de Mar Sarkis et de Bacchus à Ehden, dans le nord du Liban. Les membres de la Défense civile, ainsi qu'un groupe d'activistes environnementaux, se sont efforcés de l'éteindre.

D'autres incendies ont été signalés à Blaouza, dans la contrée de Bcharré, et à Haouqa, près de Zgharta.

Pour la cinquième journée consécutive, les opérations d'extinction de l'incendie qui s'est déclaré dans la forêt de pins de Sfireh à Denniyeh se poursuivent. Les équipes œuvrant à combattre le feu n'ont pas encore réussi à l'éteindre ou à le contrôler. Les flammes se sont propagées dans la forêt, et les panaches de fumée noire obscurcissent le ciel.

À la demande du Centre forestier de Denniyeh, les localités avoisinantes lancent des appels par haut-parleurs, appelant les habitants à aider à éteindre l'incendie.

Entre-temps, les hélicoptères de l'armée, les équipes de la Défense civile, le Centre forestier de Denniyeh, les municipalités, l'Agence d'urgence et de secours, ainsi que les volontaires, poursuivent leurs efforts pour contrôler le feu et empêcher sa propagation. Une mission pour le moins difficile, étant donné que le feu s’étend dans des zones accidentées et difficiles d’accès, et que les vents favorisent la propagation des flammes. Les résidents locaux craignent que l'incendie ne cause des dommages environnementaux importants à la forêt et à la région, et qu'il ne s'approche des terres agricoles et des zones résidentielles.

L'association «Terre-Liban» a déclaré dans un communiqué que «le Akkar brûle et le Liban brûle», soulignant que «chaque année, nous terminons la saison estivale avec des incendies criminels catastrophiques, que les centres de la Défense civile, l'armée libanaise et les associations combattent avec des ressources minimales».

«Terre-Liban» a fustigé le ministère de l'Environnement, qui «promet des stratégies et des millions de dollars d'aide internationale pour lutter contre les incendies, et le résultat est le suivant: des stratégies écrites sur du papier, des forêts avec un minimum de soins, de gestion et de contrôle, et des municipalités non équipées».

L'association a également critiqué le ministère de l'Agriculture, qui, malgré ses déclarations affirmant lutter contre l'exploitation forestière illégale, délivre des permis dans des zones incendiées.

Le premier incendie de cette série s'était déclaré lundi dans des forêts à Raboué, dans le Metn, et était parvenu à proximité des habitations. Il a été difficilement maîtrisé après plusieurs jours d’efforts.

Interrogé sur les causes de ces incendies, le porte-parole de la Défense civile a déclaré qu’ils «sont généralement d'origine humaine», ajoutant qu'ils peuvent être intentionnels ou non.

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