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Le sport libanais a perdu l’un de ses jeunes espoirs, Hussein Haroun Hassan, footballeur de l’équipe junior du club Tadamon Sour, tué tragiquement samedi soir dans une frappe aérienne israélienne. À 18 ans, le jeune homme a perdu la vie alors qu’il se portait volontaire dans une équipe d’urgence pour évacuer les blessés à la suite des bombardements.
Ce samedi, Hussein Haroun Hassan, qui faisait partie des jeunes talents prometteurs du club, a été tué alors qu’il apportait son aide dans une mission humanitaire au Liban-Sud. La frappe israélienne sur la localité d’Al-Hoch au Liban-Sud lui a coûté la vie, alors qu’il faisait partie d’un groupe de secouristes chargés de transporter les blessés à la suite des bombardements.
Une perte pour le club et la communauté sportive
Au sein du club Tadamon Sour, Hussein Haroun Hassan était un joueur apprécié et respecté pour son éthique de travail et son esprit d’équipe. La nouvelle de son décès a plongé l’ensemble du club et la communauté sportive libanaise dans la consternation. Dans un message sobre, le club a rendu hommage à ce jeune homme, mettant en lumière ses "valeurs éthiques et son courage remarquable" et insistant que son départ est "une perte pour tout le Liban".
Hassan n’était pas seulement un joueur, il était aussi un exemple de solidarité et de détermination, des valeurs qui le définissaient sur le terrain comme en dehors de celui-ci.
Le sport libanais, prisonnier collatéral d’un conflit sans fin
La disparition de Hussein Haroun Hassan nous rappelle, une fois de plus, les lourdes conséquences de la guerre sur la société libanaise et notamment sur ses jeunes athlètes. Ce conflit qui perdure continue de bouleverser le paysage sportif libanais, où les rêves de nombreuses générations sont brisés.
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