Selon le média Bloomberg, les États-Unis ont intensifié leurs sanctions en visant un nombre accru de pétroliers et d'entreprises qu'ils accusent de participer au commerce du pétrole iranien.
Neuf navires et huit entreprises ont été ajoutés à la liste des sanctions, selon un communiqué du gouvernement publié jeudi. Parmi les navires concernés figure le MS Enola, impliqué dans ce commerce depuis plusieurs années.
Ces nouvelles sanctions viennent perturber l'exportation de pétrole brut iranien vers la Chine, son principal acheteur. Le conseiller à la sécurité nationale désigné par le président élu, Donald Trump, avait récemment promis de maintenir une “pression maximale” sur Téhéran. De son côté, l'administration Biden envisage également d'imposer de nouvelles sanctions concernant le commerce du pétrole russe.
Depuis le 11 octobre, les États-Unis ont inscrit plus de 70 navires supplémentaires sur leur liste noire, dont une grande partie sont des supertankers utilisés pour transporter le pétrole iranien vers la Chine.
En parallèle, les États-Unis ont ciblé les canaux financiers des Houthis au Yémen, en sanctionnant notamment trois sociétés malaisiennes impliquées dans l'expédition de pétrole et de matières premières iraniennes vers des clients en Asie de l'Est.
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