La Défense civile de Gaza a annoncé dimanche qu'au moins sept personnes avaient été tuées dans une frappe sur un hôpital qui, selon l'armée israélienne, abritait des combattants du Hamas et n'était plus fonctionnel.
"Une frappe israélienne sur l'étage supérieur de l'hôpital al-Wafaa, dans le centre de la ville de Gaza (nord), a fait sept martyrs et plusieurs blessés, certains dans un état grave", a déclaré dans un communiqué la Défense civile du territoire palestinien, théâtre de plus d'un an de guerre avec Israël.
L'armée israélienne a indiqué avoir mené une "frappe ciblée" contre une unité de défense anti-aérienne du Hamas qui utilisait selon elle l'établissement comme un centre de commandement "pour préparer et lancer des attaques terroristes" contre ses troupes.
"Le bâtiment n'est pas utilisé à l'heure actuelle comme un hôpital", a-t-elle précisé.
Le ministère de la Santé de Gaza a affirmé de son côté que l'établissement était "partiellement fonctionnel".
"Des patients avec des handicaps physiques y sont traités", a dit à l'AFP le directeur général du ministère Mounir al-Barch.
"L'hôpital avait été restauré et se préparait à recevoir des patients", a-t-il ajouté. "Il aurait pu rouvrir normalement dans les jours à venir s'il n'avait pas été frappé aujourd'hui (dimanche) par Israël."
Cette frappe sur al-Wafaa intervient au lendemain de la fin d'une opération israélienne d'envergure qui a mis "hors service", selon l'Organisation mondiale de la Santé, le dernier grand hôpital encore opérationnel dans le nord de Gaza, Kamal Adwan.
L'armée israélienne a arrêté le directeur de cet établissement, le Dr Hossam Abou Safiya, qu'elle dit suspecter d'être un militant du Hamas.
"Environ 20 terroristes ont été tués au cours de l'opération et des engins explosifs puissants posés par les terroristes ont été neutralisés", a détaillé l'armée israélienne dans un communiqué dimanche.
Avec AFP
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