Le président J. Aoun et le chef du Centcom discutent du retrait israélien au Liban-sud
Le nouveau président libanais Joseph Aoun ©Markazia

Le nouveau président Joseph Aoun a discuté lundi avec le chef du Commandement militaire américain pour le Moyen-Orient (Centcom) de la situation au Liban-sud et du retrait israélien prévu par l'accord de cessez-le-feu en place depuis le 27 novembre, a indiqué un communiqué de la présidence. 

Le président de la République a abordé avec le chef du Centcom, Erik Kurilla, "la situation dans le sud et les étapes de l'exécution du retrait israélien du sud, conformément au plan de retrait préparé à cet effet", selon le communiqué.

Selon l'accord de trêve, l'armée libanaise doit se déployer aux côtés des Casques bleus dans le sud du Liban, d'où l'armée israélienne doit se retirer sur une période de 60 jours expirant le 26 janvier.

Le Hezbollah doit lui retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 kilomètres de la frontière libano-israélienne, et démanteler toute infrastructure militaire restante dans le sud du pays.

Un mécanisme de surveillance réunissant la France, les États-Unis, le Liban, Israël et la force de maintien de la paix de l'ONU au Liban (Finul), a été mis en place pour surveiller l'application de cet accord.

Le président libanais et le chef du Centcom ont également discuté des "moyens de renforcer la coopération entre les armées libanaise et américaine", selon le communiqué de la présidence.

Dans une publication sur le compte X du Centcom, mardi, le général Kurilla a, par ailleurs, expliqué avoir rencontré le général de division Jasper Jeffers, le général de brigade Guillaume Ponchin, le commandant en chef de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul), le général de division Aroldo Lázaro, ainsi que d'autres membres du comité de surveillance du cessez-le-feu. Le chef du CENTCOM expliqué avoir  été informé des efforts déployés par les forces armées libanaises (FAL) pour sécuriser et défendre le Liban. Il a, dans ce contexte, réitéré son soutien en faveur d’un partenariat militaire solide et continu avec les FAL, axé sur la formation et l'équipement des soldats.

Les États-Unis ont été un soutien financier majeur des forces armées libanaises, en particulier depuis l'effondrement économique en 2019.

 

Avec AFP

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