Le secrétaire général de l'Association des banques du Liban (ABL), Fadi Khalaf, a révélé que “les banques libanaises se préparent à réactiver leur travail de manière à soutenir les secteurs productifs et à renforcer la croissance économique”. Il a noté que “cela comprend le financement de projets économiques à des conditions justes et appropriées, sous réserve d’adoption préalable de la législation nécessaire pour combler les lacunes juridiques”.
Ces propos ont été tenus par M. Khalaf dans le préambule du rapport mensuel de l’ABL. Il a assuré qu’“avec l'élection du président Joseph Aoun et la nomination du juge Nawaf Salam au poste de Premier ministre, le Liban entre dans une nouvelle phase qui porte en elle l’espoir de rétablir la stabilité et la reprise économique. Cette étape nécessite des efforts concertés et un travail acharné pour mettre en œuvre les réformes nécessaires et surmonter les défis auxquels le pays est confronté”. Il a précisé la nécessité de restaurer la confiance tant au niveau national qu’international, de traiter le dossier des dépôts équitablement, de restructurer le secteur public et le secteur bancaire, d’activer le travail bancaire, d’améliorer l’environnement des affaires, de retirer le Liban de la liste grise, de réduire les pressions et de coopérer avec les organismes internationaux.
Enfin, selon son communiqué, l’ABL estime que la nouvelle ère marque le début d’une phase de réforme qui restaure le prestige de l’État et met le Liban sur la voie du redressement et du progrès. “Les banques sont un partenaire stratégique pour atteindre ces objectifs, ce qui sert les intérêts de tous et rétablit la position de leader du Liban en tant que centre financier et économique de premier plan dans la région”.
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