Hervé Magro en visite au CNRS, réaffirme le soutien de la France à la recherche
Visite de l'ambassadeur de France au Liban au CNRS-Liban. ©Ambassade de France au Liban

L’ambassadeur de France au Liban, Hervé Magro, a effectué jeudi une visite au CNRS où il s’est entretenu avec la secrétaire générale du centre, Tamara Elzein, et les directeurs du centre de recherche et signé “un accord de convention bilatéral entre les CNRS français et libanais pour renforcer la collaboration franco-libanaise dans le domaine de la sismologie”, selon un communiqué de l’ambassade de France au Liban.

Les échanges ont permis, entre autres, de “dresser un état des lieux de la dense et fructueuse coopération bilatérale entre la France et le CNRS-L”, indique le communiqué, et de réaffirmer le soutien apporté par la France au travail du CNRS-L via de multiples coopérations, en particulier sur la gestion des crises. 

“À la suite du séisme survenu le 6 février 2023 en Turquie, en Syrie et ressenti fortement au Liban, la coopération bilatérale en matière sismique a ainsi été considérablement renforcée”, peut-on aussi lire dans le texte.

La France a ainsi octroyé au CNRS-L  “un soutien financier d’un montant de 379.000 euros” via le centre de crise et de soutien du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères.

Dans son allocution, M. Magro a mis l’accent sur l’importance du rôle du CNRS-L qui “porte des enjeux majeurs pour l’indépendance et la souveraineté du Liban de demain”, en “incarnant les forces vives du pays”.

Le diplomate a également défendu que “sans recherche, il serait impossible de comprendre et d’anticiper les évolutions du monde. Il serait tout autant impossible d’imaginer les solutions de demain et d’éclairer les décisions des dirigeants au travers de données objectives et fiables pour la reconstruction du pays”.

Dans ce même contexte, la France s’est dit prête à poursuivre son soutien à la recherche universitaire et scientifique au Liban, “au travers de nombreuses aides à la mobilité des chercheurs, des programmes de bourses, le PHC-CÈDRE et l’accompagnement de nombreux partenariats universitaires”.

À son tour, Tamara el-Zein a vu dans la visite “un rappel de notre attachement à la longue histoire de coopération franco-libanaise, ainsi qu’à son avenir”. Elle a exprimé sa reconnaissance pour “le rôle déterminant de la France dans l’appui apporté aux centres et programmes du CNRS-L, particulièrement pendant les crises récentes que le Liban a traversées”.

Elle a surtout insisté sur “l’effet vital et multiplicateur du don CDCS qui a permis au CNRS-L de développer des projets plus ambitieux tels que l’expansion du centre de veille et d’alerte précoce en un centre de recherche à part entière qui est le centre national des risques naturels et de l’alerte précoce”.

Hervé Magro a également visité le Centre national des risques naturels et d’alerte précoce, ainsi que la Commission libanaise de l’énergie atomique (CLEA).

 

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