Le nombre de nouveaux déplacés syriens recensés au Akkar, au Liban-Nord, a atteint 8.500 personnes, selon le dernier rapport publié mardi soir par la cellule de gestion des catastrophes et des crises du Akkar. Cette hausse enregistrée est directement liée aux récents événements sanglants survenus sur la côte syrienne.
D'après ce rapport, il s’agit de “1.791 familles, incluant 40 familles libanaises (toutes de confession alaouite)”. Les déplacés ont été accueillis dans “des logements et des centres d’hébergement temporaires répartis dans dix-neuf villes et villages de la plaine du Akkar et la région de Dreib”.
En comparant ces chiffres avec ceux du rapport de la Croix-Rouge publié dimanche soir, on observe l’afflux de près de 2.400 personnes en deux jours.
Dans ce contexte, le gouverneur du Akkar, Imad Labaki, a tenu mardi une réunion avec les présidents des conseils municipaux de la plaine du Akkar, en présence de plusieurs représentants des municipalités de Dreib qui accueille ces familles.
La situation des nouveaux déplacés était au cœur des discussions, ainsi que les capacités d’accueil disponibles. En outre, M. Labaki a présenté le plan que suivra la cellule de gestion des catastrophes afin d'apporter une assistance aux familles.
“Les forces de sécurité sont prêtes à faire face à tout développement”, a assuré le gouverneur, insistant sur “la nécessité de réaliser un recensement précis des personnes présentes dans chaque village afin d’assurer l’acheminement de l’aide”.
Il a aussi indiqué avoir contacté plusieurs organisations humanitaires pour mobiliser un soutien supplémentaire, annonçant vouloir s’adresser à l’État libanais et à l’ONU “si la présence des déplacés venait à se prolonger". Cela nécessiterait, selon lui, “la mise en place de nouveaux centres d’accueil, car ceux déjà existants sont saturés”.
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