
À quelques jours du coup d’envoi du troisième tour des qualifications pour la Coupe d’Asie 2027, la sélection libanaise met le cap sur Doha. Un stage décisif avant l’entrée en lice face à Brunei, où Miodrag Radulović et ses hommes comptent bien poser les bases d’une campagne victorieuse.
C’est avec un effectif encore incomplet que la délégation libanaise a quitté Beyrouth. Seuls les joueurs évoluant dans le championnat local, ainsi que les expatriés Majd Osman (Persik Kediri, Indonésie) et Hassan Srour (Hudood, Irak) ont embarqué vers la capitale qatarie. Le reste de la troupe, composé des autres professionnels basés à l’étranger et du staff technique, rejoindra le groupe dans la soirée.
Radulović, surnommé Rado par ses joueurs, a préparé un programme d’entraînement millimétré. Entre travail tactique et mise en place collective, les Cèdres profiteront d’une dernière répétition grandeur nature le 20 mars face au Timor oriental. Un adversaire choisi avec soin, son style de jeu rappelant celui de Brunei, premier rival du Liban dans cette phase de qualification.
Un effectif entre confirmation et renouveau
La liste des convoqués allie expérience et sang neuf. Si le socle défensif repose toujours sur des cadres comme Kassem Zein (Nejmeh) et Hussein Zein (Safa), l’attention se porte sur l’arrivée de Pedro Budib. Ce colosse de 1,93 m, formé au Mexique et naturalisé récemment, incarne un renfort de poids dans l’arrière-garde libanaise. À 20 ans, il apportera une dimension physique qui faisait défaut à la défense des Cèdres.
Au milieu, le métronome Mohammad Haidar (Ahed) dictera encore le tempo, épaulé par Walid Chour (Brisbane Roar, Australie) et Majd Osman, deux joueurs dont l’expérience internationale pourrait faire la différence. Devant, la jeunesse frappe à la porte avec des talents comme Omar Chaaban (AFC Wimbledon, Angleterre) et Malek Fakhro (Duisbourg, Allemagne), bien décidés à bousculer la hiérarchie.
Premier test révélateur
Si les noms couchés sur la feuille de match inspirent confiance, c’est sur le terrain que tout se jouera. Face à Brunei, le Liban devra imposer son statut et éviter le piège d’un déplacement toujours périlleux en Asie du Sud-Est. Un bon départ est impératif dans un groupe B où chaque faux pas pourrait coûter cher.
Les Cèdres sont en ordre de bataille, l’heure des promesses est révolue. Place au jeu et à la conquête d’un billet pour la Coupe d’Asie.
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