Syrie: le chef d'un groupe armé pro-iranien arrêté (OSDH)
Des membres des forces de sécurité syriennes se préparent à quitter Al Mastumah, dans la province d'Idilib, le 6 mars 2025, pour se rendre dans les villes côtières afin de renforcer les troupes gouvernementales dans les affrontements avec les militants fidèles au dirigeant déchu Bachar al-Assad. Plus de 70 personnes ont été tuées et des dizaines d'autres blessées en Syrie dans les combats entre les forces de sécurité gouvernementales et les militants fidèles au dirigeant déchu Bachar al-Assad, a déclaré un observateur des droits de l'homme le 7 mars. ©OMAR HAJ KADOUR / AFP

Les forces de sécurité syriennes ont arrêté le chef d'un groupe armé fidèle à l'Iran, dans la région de Deir Ezzor, dans l'est du pays, où les forces supplétives de Téhéran étaient fortement implantées, a indiqué vendredi une ONG.

Selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), Moayad Abdel Samad al-Doueihi, "fondateur et chef de la brigade Sayyeda Zeinab, relevant des Gardiens de la révolution iraniens", a été arrêté jeudi.

L'ONG basée au Royaume-Uni mais qui dispose d'un vaste réseau de sources en Syrie a précisé que ce Syrien avait obtenu la nationalité iranienne après s'être converti au chiisme.

Son groupe soutenait dans la région région de Deir Ezzor les forces du régime de Bachar al-Assad, renversé le 8 décembre 2024 par une coalition dirigée par des islamistes.

Les forces de sécurité ont également arrêté le général Abdel Karim al-Muhaimid, ancien chef de la sécurité politique de la province de Deir Ezzor sous Assad, a indiqué l’OSDH.

L'Iran était l'un des principaux alliés du pouvoir déchu, et les groupes qu'il soutenait en Syrie, dont la brigade de Sayyeda Zeinab était l'un des plus importants, comptaient quelque 2000 combattants, des Syriens pour la plupart, selon l'OSDH.

Certains se sont rendus après la chute d'Assad et d'autres sont cachés, d'après la même source.

Les groupes pro-iraniens étaient bien implantés dans la province de Deir Ezzor, située dans l'extrême est de la Syrie et frontalière de l'Irak, qui constituait leur principale route d'approvisionnement.

Des conseillers militaires iraniens étaient également basés dans la ville de Deir Ezzor, qui abritait également un centre culturel iranien.

Depuis la chute de Bachar al-Assad, l'Iran n'a pas reconnu le nouveau pouvoir en Syrie.

Avec AFP

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