À peine installées, déjà incendiées. Les banderoles portant le slogan «Une nouvelle ère pour le Liban», déployées jeudi le long de la route menant à l’aéroport international de Beyrouth, n’auront survécu que quelques heures. Vendredi matin, plusieurs photos circulant sur les réseaux sociaux montraient ces affiches réduites en cendres, victimes d’un acte de vandalisme.

Installées dans le cadre d’une initiative visant à donner une nouvelle image plus unitaire et accueillante à cette artère stratégique, les banderoles avaient remplacé les portraits de figures du Hezbollah et de dirigeants iraniens, dont l'ancien général Qassem Soleimani. Leur apparition avait marqué une rupture symbolique avec l’imagerie partisane qui dominait jusqu’alors le paysage.

Mais le changement n’a manifestement pas été du goût de tous. Moins de 24 heures après leur installation, les slogans appelant à une «nouvelle ère» ont été brûlés, ravivant les tensions autour de la représentation de l’espace public au Liban. Un message d’espoir vite étouffé par la réalité du clivage politique.

 

 

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