Armes illégales: le Hezbollah continue de tergiverser
©Al Markaziya

Un responsable du Hezbollah, Wafic Safa, a affirmé vendredi que sa formation refuse de discuter du sort de son arsenal tant qu'Israël ne se sera pas totalement retiré du sud du Liban.

«Il n’est pas question de désarmement. D’ailleurs, le mot désarmement n’est utilisé que par ceux qui font de la provocation sur les réseaux sociaux», a-t-il dit dans une interview radiodiffusée, alors que le secrétaire général du Hezb, Naïm Kassem, doit s’exprimer sur le même sujet, le soir, dans une interview sur la chaîne Al-Manar.

L’accord de cessez-le-feu, qui a mis fin le 27 novembre dernier à plus d'un an d'hostilités, dont deux mois de guerre ouverte entre Israël et le mouvement chiite, prévoit notamment le démantèlement de l'infrastructure militaire du Hezbollah entre le fleuve Litani et la frontière israélienne.

Il a indiqué que son parti avait transmis cette position au président Joseph Aoun qui avait déclaré mardi souhaiter faire de 2025 l'année du «monopole des armes» aux mains de l'État. «Ne serait-il pas logique qu’Israël se retire d’abord, puis libère les prisonniers, puis cesse ses agressions (au Liban), et qu’alors, nous discutions d'une stratégie de défense?», en réfléchissant «à la manière de protéger le Liban», a-t-il poursuivi.

Wafic Safa a ensuite indiqué que sa formation ainsi que l'armée libanaise respectent l'accord de trêve. «Le problème, c'est qu'Israël ne l'a pas appliqué», a-t-il ajouté.

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