L'envoyée spéciale adjointe du président américain pour le Moyen-Orient, Morgan Ortagus, a réagi de manière lapidaire au dernier discours du secrétaire général du Hezbollah, cheikh Naïm Qassem, qui a réaffirmé le refus catégorique du groupe de remettre ses armes.
En réponse à une publication relayant les déclarations de M. Qassem, Mme Ortagus a simplement écrit un mot, «Bâillement», sans apporter d'autres précisions. Un commentaire bref mais lourd de sens, interprété comme une forme de moquerie ou de lassitude diplomatique face à un discours jugé répétitif et dépassé.
Sur les réseaux sociaux, certains internautes ont salué la subtilité du message, y voyant un résumé parfait du statu quo imposé par le Hezbollah. D'autres ont estimé que l'envoyée spéciale réduit les menaces du Hezb à de simples illusions, soulignant un fossé grandissant entre les positions de Washington et celles du Hezbollah.
Lors de son discours, cheikh Naïm Qassem a réaffirmé que la résistance ne remettra jamais ses armes, dénonçant toute tentative interne ou externe visant à désarmer le Hezbollah. Il a promis que le Hezb continuerait à défendre le Liban selon ses propres termes, rejetant toute idée de compromis ou de désengagement.
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