
Le président du Parlement, Nabih Berry, a conditionné la remise des armes du Hezbollah au respect, par Israël, des exigences du cessez-le-feu conclu en novembre dernier. «Nous ne rendrons pas nos armes tant que les conditions exigées par Israël ne seront pas respectées. Nos armes sont un atout, et nous ne les abandonnerons pas sans la mise en œuvre effective de l’accord de cessez-le-feu et sans un dialogue qui porterait sur l’après-guerre», a-t-il insisté.
Dans un entretien accordé vendredi à Asas Media, M. Berry a réitéré son soutien au dialogue entre le président Joseph Aoun et le Hezbollah, exprimant sa satisfaction quant à l'adhésion du chef de l’État aux conditions et spécifications préalablement établies.
Dimanche, M. Aoun a déclaré que le monopole des armes par l’État sera assuré mais que «nous attendons les circonstances propices à cela». Le président avait également plaidé pour l’adoption du dialogue, une approche nécessaire d’après lui pour résoudre tout différend et aborder la question de manière consensuelle.
Dans ce contexte, M. Berry a souligné: «Il est crucial de faire pression sur l’armée israélienne pour qu’elle respecte ses engagements dans le cadre de l’accord de cessez-le-feu.»
«Nous avons respecté nos obligations, à savoir le déploiement de l’armée au Liban-Sud et le retrait du Hezbollah qui, depuis la conclusion de l’accord, n’a pas tiré un seul coup de feu», a martelé le chef du législatif. À cela, il a ajouté: «C’est Israël qui ne se plie pas aux termes de l’accord, intensifiant ses frappes contre le Liban et refusant de se retirer des zones occupées.» Et de conclure que «cette responsabilité incombe aux Américains».
Commentaires