Ortagus: «Le Liban doit faire plus pour désarmer le Hezbollah» et propose une alternative au plan du FMI
«Les États-Unis ont appelé à un désarmement total du Hezbollah. Et cela ne veut pas dire seulement au sud du Litani. Cela veut dire dans tout le pays», a affirmé l'émissaire américaine adjointe pour le Moyen-Orient, Morgan Ortagus, lors du Forum économique du Qatar.. ©Al Markazia

Le Liban a encore «beaucoup à faire» pour désarmer le Hezbollah, comme le prévoit l'accord de trêve conclu entre le mouvement chiite et Israël, a affirmé mardi à Doha l'émissaire américaine adjointe pour le Moyen-Orient, Morgan Ortagus.

Les autorités libanaises «ont fait davantage ces six derniers mois qu'elles n'en ont fait probablement ces 15 dernières années», a-t-elle affirmé en réponse à une question sur le désarmement du groupe pro-iranien, lors du Forum économique du Qatar.

«Mais il y a encore beaucoup à faire», a-t-elle ajouté.

Une alternative au FMI

L’émissaire américaine a toutefois présenté une alternative pour la relance économique du Liban sans le FMI. 

En marge d’un événement diplomatique, l’émissaire américaine a exposé une vision alternative pour la relance économique du Liban, affirmant que le pays ne devait pas considérer le Fonds monétaire international (FMI) comme sa seule option.

« J’ai un grand plan, une vision qui pourrait permettre au Liban de se redresser sans passer par le FMI », a déclaré Morgan Ortagus. Elle estime qu’avec les bonnes réformes et une stratégie claire, le pays pourrait attirer des capitaux privés plutôt que d’alourdir encore sa dette publique.

Ortagus a insisté sur la nécessité de transformer le Liban en un environnement favorable aux investissements. Selon elle, c’est en créant des conditions propices à l’engagement du secteur privé que l’on pourra rétablir la confiance des investisseurs, stabiliser l’économie et éviter une spirale d’endettement supplémentaire.

Ses déclarations s’inscrivent dans une dynamique plus large de promotion de solutions fondées sur le marché pour répondre à la profonde crise financière du Liban, marquée par une inflation galopante, l’effondrement de la monnaie nationale et une pauvreté généralisée.

Avec AFP

Commentaires
  • Aucun commentaire