
La Défense civile de la bande de Gaza a annoncé samedi la mort de 23 personnes tuées dans des frappes ou des tirs de l'armée israélienne à travers le petit territoire palestinien dévasté par plus de 20 mois de guerre.
"Au moins 23 morts et des dizaines de blessés ont été transportés (vers des hôpitaux) à la suite de tirs et de raids israéliens", a affirmé à l'AFP Mahmoud Bassal, porte-parole de cette organisation de premiers secours.
Compte tenu des restrictions imposées aux médias dans la bande de Gaza et des difficultés d'accès sur le terrain, l'AFP n'est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans et les affirmations de la Défense civile.
M. Bassal a détaillé six frappes aériennes menées selon lui par des drones ou des avions de chasse ayant fait un total de 21 morts, dont trois enfants dans une attaque sur une habitation à Jabalia, dans le nord de la bande de Gaza.
Deux autres personnes ont été tuées par des tirs israéliens alors qu'elles attendaient une distribution de nourriture dans le secteur dit de Netzarim, dans le centre de la bande de Gaza, a-t-il ajouté.
Interrogée par l'AFP sur les propos de M. Bassal, l'armée israélienne n'avait pas répondu en milieu d'après-midi.
Après le cessez-le-feu entré en vigueur avec l'Iran mardi, le lieutenant-général Eyal Zamir, chef d'état-major de l'armée israélienne a annoncé mardi soir que celle-ci se concentrait "de nouveau sur Gaza, pour ramener les otages à la maison et démanteler le régime du Hamas".
La guerre a été déclenchée par l'attaque sans précédent de ce mouvement islamiste palestinien sur le sud d'Israël le 7 octobre 2023.
L'attaque a entraîné côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de données officielles, et 49 personnes enlevées ce jour-là sont toujours otages à Gaza, dont 27 ont été déclarées mortes par l'armée israélienne.
Plus de 56.412 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués dans la campagne de représailles militaires israéliennes sur la bande de Gaza, selon des données du ministère de la Santé de Gaza, jugées fiables par l'ONU.
AFP
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