Héroïnes de séries: ces 10 personnages féminins qu’on adore détester
Ces 10 héroïnes de séries concentrent tout ce qu’on adore – ou qu’on adore détester. ©Ici Beyrouth

Elles irritent, exaspèrent, provoquent des débats sans fin sur les réseaux… Ces dix héroïnes de séries ont le don de diviser. Tantôt insupportables, tantôt fascinantes, elles concentrent sur elles tout ce qu’on adore – ou déteste – chez une femme.

Dans l’univers des séries, certains personnages féminins déclenchent des élans d’admiration. D’autres, au contraire, provoquent un agacement tenace – celui qui vous fait lever les yeux au ciel à chaque apparition, soupirer d’exaspération ou rêver d’un scénario sans elles. Et pourtant, elles restent, s’imposent, marquent. Car détester un personnage, c’est aussi reconnaître sa puissance d’évocation. Ce n’est pas un défaut d’écriture, mais souvent sa plus grande réussite: faire exister une femme imparfaite, ambivalente, parfois toxique, toujours mémorable.

Qu’elles soient mères étouffantes, amies désastreuses ou amantes glaçantes, voici dix femmes de fiction qu’on adore détester… ou qu’on déteste d’adorer.

1- Livia Soprano – The Sopranos

Mère castratrice, manipulatrice et profondément toxique. Elle tire les ficelles de l’ombre et incarne la figure maternelle étouffante dans toute sa splendeur pathologique. Impossible de respirer dans la même pièce qu’elle, même à travers l’écran.

2 - Nellie Bertram – The Office (US)

Arrivée comme une cheffe arrogante et incompétente, Nellie a d’abord suscité une vague de rejet. Même si elle gagne un peu en humanité ensuite, beaucoup de fans n’ont jamais pu l’encadrer. Une dissonance gênante dans une série pourtant culte.

3 - Marnie Michaels – Girls

Égocentrique, donneuse de leçons, passive-agressive, Marnie incarne la friend toxique par excellence. Même ses moments de vulnérabilité ont du mal à la racheter. Elle veut briller, mais finit toujours par irriter.

4 - Skyler White – Breaking Bad

Elle incarne la voix de la raison… ce qui la rend insupportable pour beaucoup. Jugée hypocrite, froide, puis complice, elle a été la cible d’un acharnement rare – révélateur du sexisme latent de certains fans. Un personnage dérangeant car lucide.

5 - Serena Joy Waterford – The Handmaid’s Tale

Froide, impitoyable, glaçante. Elle veut être mère dans un système qu’elle a elle-même contribué à créer. Même ses larmes peinent à susciter de l’empathie. Elle incarne le cynisme maquillé en vertu, la cruauté travestie en tradition.

6 - Susan Mayer – Desperate Housewives

Supposée «gentille», mais maladroite, égoïste et souvent victime d’elle-même, Susan est l’archétype de la girl-next-door qu’on finit par avoir envie de secouer (ou fuir). Elle transforme chaque petit souci en grande confusion émotionnelle.

7- Jenny Humphrey – Gossip Girl

Passée de l’innocence à la peste, elle a fini par incarner tout ce que la série dénonçait: arrivisme, duplicité et trahison. Même ses fans de la première heure ont fini par lâcher. La mèche noire comme présage.

8 - Shiv Roy – Succession

Brillante, sarcastique, manipulatrice… et pourtant insaisissable. Shiv Roy est une héritière qui se rêve plus morale que les autres, mais qui n’hésite jamais à trahir. Elle incarne une féminité dure, froide, stratège – fascinante, mais rarement aimée. On admire son aplomb autant qu’on redoute ses coups bas.

9 - Emily Waltham – Friends

Son seul tort? Avoir demandé à Ross de couper les ponts avec Rachel. Mais c’était le tort de trop. Détestée par les fans, elle est vite sortie du scénario. Elle n’a rien fait de grave, et c’est peut-être ça, le pire.

10 - April Kepner – Grey’s Anatomy

Criarde, moralisatrice, perpétuellement dans le drame: April a fait grincer bien des dents dans les couloirs de l’hôpital. Chaque retour de son personnage semblait relancer les conflits internes… chez les spectateurs.

 

 

Commentaires
  • Aucun commentaire