
Deux anciens présidents libanais, Amine Gemayel et Michel Sleiman, ainsi que trois anciens Premiers ministres, Nagib Mikati, Fouad Siniora et Tammam Salam, ont publié vendredi une déclaration conjointe soutenant la position du gouvernement en faveur du contrôle exclusif des armes par l’État.
Les dirigeants ont salué les efforts du gouvernement pour rétablir pleinement l’autorité de l’État sur l’ensemble du territoire et des institutions libanaises, y compris la décision de charger l’armée libanaise d’élaborer un plan visant à appliquer ce contrôle exclusif, conformément à la résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations unies.
Ils ont qualifié cette mesure d’«étape cruciale» pour garantir la sécurité nationale, la stabilité et la souveraineté.
Dans leur déclaration, ils ont exprimé un fort soutien aux positions prises par le président, Joseph Aoun, et le Premier ministre, Nawaf Salam, dans leur défense de la souveraineté du Liban.
Ils y ont également fait part de leurs préoccupations face au rejet par le secrétaire général du Hezbollah, Naïm Qassem, du plan gouvernemental, une attitude qui, selon les signataires, pourrait compliquer les efforts pour rétablir pleinement l’autorité de l’État.
Les anciens dirigeants ont par ailleurs appelé à un discours politique apaisé, à une mise en œuvre prudente de l’autorité de l’État, ainsi qu’à un soutien arabe et international accru pour renforcer la gouvernance du Liban, faciliter la reconstruction et protéger les intérêts économiques des citoyens.
Enfin, ils ont abordé les tensions régionales persistantes, condamnant «les pratiques agressives continues des forces israéliennes au Liban et en Palestine».
Les signataires ont souligné que ces actions violent les accords conclus le 27 novembre 2024 et ont exhorté la communauté internationale à veiller au respect par Israël de ses engagements et à prévenir toute nouvelle escalade.
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