
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, a affirmé lundi que c’est la mort de l’ancien chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, le 27 septembre 2024, dans une violente frappe israélienne sur la banlieue sud de Beyrouth, qui a précipité la chute de l’axe pro-iranien.
«Le 7 octobre, nous avons été attaqués par les monstres du Hamas. Le lendemain, le Hezbollah s’est joint au combat et a commencé à bombarder nos villes avec des roquettes. Ce jour-là, j’ai dit que nous allions changer la face du Moyen-Orient», a-t-il déclaré, lors d’une cérémonie au ministère israélien des Affaires étrangères.
Benjamin Netanyahou a affirmé avoir lancé cette promesse parce que, pour lui, il était «clair dès le premier jour, que le combat était engagé avec tout l’axe iranien, composé de l’Iran, du Hamas, du Hezbollah et des Houthis, soit les trois H».
Il a rappelé que c’est une fois que «les principales forces du Hamas ont été éliminées», qu’Israël s’est tourné vers le front nord avec le Liban. «J’espère qu’aucun de vous n’a de bipeur sur lui», a-t-il lancé en référence à l’attaque aux bipeurs du 17 septembre 2024, au cours de laquelle ces appareils piégés avaient explosé au visage de plus de 4.000 combattants et cadres du Hezbollah.
Selon lui, si Hassan Nasrallah a été tué, c’est parce qu’«il était en réalité le pivot de cet axe». «C’était lui qui en assurait la cohésion. Une fois qu’il a disparu, le régime de Bachar el-Assad (en Syrie) s’est effondré, car durant la guerre civile syrienne, ce n’était pas l’armée syrienne qui combattait les ennemis d’Assad. C’était Nasrallah qui, chaque fois que la bataille tournait mal, envoyait des milliers de combattants du Hezbollah pour sauver le régime. Après la disparition de Nasrallah, le Hezbollah est devenu impuissant, et Assad est tombé. Et dès lors, l’axe terrestre reliant Téhéran à la mer, au Liban, a disparu», a indiqué le Premier ministre israélien.
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