Le président Joseph Aoun doit prononcer, mardi, l’allocution du Liban devant l’Assemblée générale de l’ONU.
Le chef de l'État, qui est arrivé dimanche à New York, a eu une série d’entretiens, lundi, avec des représentants de la diaspora libanaise, ainsi qu’avec des dirigeants européens qu’il a exhortés à exercer des pressions sur Israël afin qu’il cesse ses raids au Liban.
Lors de son entretien avec le président finlandais, Alexander Stubb, il a notamment insisté sur le rôle joué par l’armée libanaise au sud du fleuve Litani, dans le cadre de la mise en œuvre de la résolution 1701.
Il a souligné, dans ce contexte, que le gouvernement poursuit la mise en œuvre progressive de sa décision de ramasser les armes illégales afin que le port d’armes soit réservé exclusivement aux forces légales.
Avec le Premier ministre irlandais, Michael Martin, dont le pays participe à la Finul, M. Aoun a discuté de la situation au Liban-Sud.
Par ailleurs, le président slovaque, Peter Pellegrini, a assuré son homologue libanais de la disposition de son pays à aider le Liban dans les domaines social, humanitaire et sanitaire.
Le chef de l'État devait aborder avec lui le problème de la présence massive de réfugiés syriens dans le pays. Il a souligné la nécessité de leur retour dans leur pays et d’un soutien accru directement sur le territoire syrien.
M. Aoun a été invité par son homologue slovaque à visiter la Slovaquie «afin de renforcer la coordination bilatérale dans différents secteurs».
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