«L’armée libanaise fait partie de notre peuple, de nos familles et de notre nation. Nous soutenons quiconque veut défendre ce pays», a déclaré le secrétaire général du Hezbollah, Naïm Kassem.
S’exprimant mardi à l’occasion de la Journée du Martyr du Hezbollah, Kassem a affirmé que sa formation appuyait le rôle de l’armée dans la mise en œuvre de l’accord de cessez-le-feu conclu le 27 novembre 2024. De toute évidence, il a manqué de soulever l’incohérence de ce discours avec l’attachement aux armes qu’il affiche jusque-là.
Kassem a souligné que cet accord prévoit «le retrait de l’ennemi du sud du Litani et le déploiement de l’armée libanaise», estimant qu’il s’agit d’une «victoire acceptable» pour sa formation.
Par ailleurs, il a accusé Israël de ne pas avoir respecté le cessez-le-feu et de poursuivre «ses violations et ses attaques». Il a affirmé que «le Liban, lui, respecte l’accord, alors qu’Israël tente de s’ingérer dans l’avenir du pays».
Le chef du Hezbollah n’a pas manqué, une fois de plus, de critiquer le gouvernement, déplorant que celui-ci «n’a retenu du programme ministériel que le désarmement de la résistance».
Kassem a enfin dénoncé les pressions américaines et israéliennes sur Beyrouth, estimant que Washington et Tel-Aviv cherchent à développer les capacités militaires de l’armée dans le but de «contrer la résistance, non pour affronter» Israël.



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