©Gebran Bassil remettant à Michel Aoun une copie du «document des priorités présidentielles».
©Dalati et Nohra
Le chef du Courant patriotique libre, Gebran Bassil, a remis mardi une copie du «document des priorités présidentielles» au chef de l’État, Michel Aoun, et au patriarche maronite, le cardinal Béchara Raï.
Le chef du Courant patriotique libre (CPL), Gebran Bassil, a affirmé mardi que le chef de l’État, Michel Aoun, encourage toute initiative susceptible d’aboutir à l’élection d’un président de la République. «Nous multiplierons les initiatives dans ce sens», a-t-il affirmé, à l’issue d’une visite au palais de Baabda à la tête d’une délégation du CPL. Cela alors qu’en début de soirée, le bloc du Liban fort qu’il préside a réitéré son boycott de la séance parlementaire de jeudi consacrée à l’élection d’un président de la République, estimant que la date choisie (13 octobre) dénote un «mépris total pour les sentiments des gens et pour les martyrs» du 13 octobre 1990, «tués dans une opération militaire menée contre la légalité, violant la liberté, la souveraineté et l’indépendance du Liban et le plaçant sous la tutelle (syrienne) pendant 15 ans». Le 13 octobre 1990, Michel Aoun, alors chef d’un cabinet de transition, avait été délogé du palais de Baabda par les forces syriennes.
M. Bassil, qui a remis à M. Aoun une copie du «document des priorités présidentielles», a souligné que ce document «constitue la base de toute discussion qui devrait être menée avec tout candidat à la présidentielle». Il avait présenté ce document lors d’une conférence de presse jeudi dernier. Il y développe le programme souhaité du futur président de la République.
M. Bassil a, en outre, qualifié d’«exploit» la mouture finale de l’accord sur la délimitation des frontières maritimes avec Israël. Celle-ci a été remise dans la nuit de lundi à mardi par l’émissaire américain chargé des négociations indirectes, Amos Hochstein, au vice-président de la Chambre, Élias Bou Saab, qui l’a remise à son tour, mardi dans la matinée, aux trois pôles du pouvoir. «Cet accord est à la fois souverain et économique puisqu’il se rapporte à la frontière et au pétrole et au gaz offshore», a insisté M. Bassil, se félicitant que le sexennat de M. Aoun «a débuté par la publication des décrets relatifs à l’exploitation des ressources et s’achèvera par la conclusion d’un accord sur la délimitation des frontières».
Mise en garde contre le vide
Plus tôt dans la matinée, M. Bassil avait également remis au patriarche maronite, le cardinal Béchara Raï, une copie du «document des priorités présidentielles». Cette visite s’inscrit dans le cadre d’une série de rencontres que le Courant patriotique libre mènera dans le cadre de la présidentielle. «Nous avons entamé ces rencontres par une visite au patriarche Raï et au président Aoun parce que nous espérons que ces deux autorités œuvreront pour empêcher le vide constitutionnel», a-t-il déclaré de Bkerké.
Et M. Bassil de souligner l’importance du dialogue entre les différentes parties pour s’entendre sur le nom du futur président. «Aucune partie ne peut dire qu’elle refuse le dialogue et qu’elle peut imposer le président qu’elle veut», a-t-il poursuivi, assurant que sa priorité d’ici au 31 octobre est d’aboutir à l’élection d’un chef de l’État
«Il faut avoir une garantie en cas de vide présidentiel, a martelé M. Bassil. Cette garantie n’est autre qu’un gouvernement de pleins pouvoirs qui pourra exercer les prérogatives du chef de l’État.» Ce qu’un gouvernement d’expédition des affaires courantes ne peut pas faire, a poursuivi le chef du CPL. Un discours que le bloc du Liban fort a d’ailleurs réitéré lors de sa réunion hebdomadaire, appelant à la formation d’un gouvernement et mettant en garde contre toute tentative de considérer le gouvernement d’expédition des affaires courantes capable d’exercer les prérogatives du chef de l’État.
Par ailleurs, le Liban fort a dénoncé «le comportement du président du Conseil supérieur de la magistrature, Souheil Abboud, qui a enfreint les lois et paralysé le cours de la justice», appelant à le déférer devant l’inspection judiciaire. M. Abboud avait boycotté mardi la réunion du CSM, en guise de protestation contre les ingérences politiques dans les affaires de la justice. Convoqué par le ministre sortant de la Justice, Henri Khoury, le CSM devait examiner le décret de nominations des présidents des chambres de la Cour de cassation et la nomination d’un juge suppléant à Tarek Bitar, chargé d’instruire le dossier de l’enquête dans l’affaire de l’explosion du 4 août 2020.
Le chef du Courant patriotique libre (CPL), Gebran Bassil, a affirmé mardi que le chef de l’État, Michel Aoun, encourage toute initiative susceptible d’aboutir à l’élection d’un président de la République. «Nous multiplierons les initiatives dans ce sens», a-t-il affirmé, à l’issue d’une visite au palais de Baabda à la tête d’une délégation du CPL. Cela alors qu’en début de soirée, le bloc du Liban fort qu’il préside a réitéré son boycott de la séance parlementaire de jeudi consacrée à l’élection d’un président de la République, estimant que la date choisie (13 octobre) dénote un «mépris total pour les sentiments des gens et pour les martyrs» du 13 octobre 1990, «tués dans une opération militaire menée contre la légalité, violant la liberté, la souveraineté et l’indépendance du Liban et le plaçant sous la tutelle (syrienne) pendant 15 ans». Le 13 octobre 1990, Michel Aoun, alors chef d’un cabinet de transition, avait été délogé du palais de Baabda par les forces syriennes.
M. Bassil, qui a remis à M. Aoun une copie du «document des priorités présidentielles», a souligné que ce document «constitue la base de toute discussion qui devrait être menée avec tout candidat à la présidentielle». Il avait présenté ce document lors d’une conférence de presse jeudi dernier. Il y développe le programme souhaité du futur président de la République.
M. Bassil a, en outre, qualifié d’«exploit» la mouture finale de l’accord sur la délimitation des frontières maritimes avec Israël. Celle-ci a été remise dans la nuit de lundi à mardi par l’émissaire américain chargé des négociations indirectes, Amos Hochstein, au vice-président de la Chambre, Élias Bou Saab, qui l’a remise à son tour, mardi dans la matinée, aux trois pôles du pouvoir. «Cet accord est à la fois souverain et économique puisqu’il se rapporte à la frontière et au pétrole et au gaz offshore», a insisté M. Bassil, se félicitant que le sexennat de M. Aoun «a débuté par la publication des décrets relatifs à l’exploitation des ressources et s’achèvera par la conclusion d’un accord sur la délimitation des frontières».
Mise en garde contre le vide
Plus tôt dans la matinée, M. Bassil avait également remis au patriarche maronite, le cardinal Béchara Raï, une copie du «document des priorités présidentielles». Cette visite s’inscrit dans le cadre d’une série de rencontres que le Courant patriotique libre mènera dans le cadre de la présidentielle. «Nous avons entamé ces rencontres par une visite au patriarche Raï et au président Aoun parce que nous espérons que ces deux autorités œuvreront pour empêcher le vide constitutionnel», a-t-il déclaré de Bkerké.
Et M. Bassil de souligner l’importance du dialogue entre les différentes parties pour s’entendre sur le nom du futur président. «Aucune partie ne peut dire qu’elle refuse le dialogue et qu’elle peut imposer le président qu’elle veut», a-t-il poursuivi, assurant que sa priorité d’ici au 31 octobre est d’aboutir à l’élection d’un chef de l’État
«Il faut avoir une garantie en cas de vide présidentiel, a martelé M. Bassil. Cette garantie n’est autre qu’un gouvernement de pleins pouvoirs qui pourra exercer les prérogatives du chef de l’État.» Ce qu’un gouvernement d’expédition des affaires courantes ne peut pas faire, a poursuivi le chef du CPL. Un discours que le bloc du Liban fort a d’ailleurs réitéré lors de sa réunion hebdomadaire, appelant à la formation d’un gouvernement et mettant en garde contre toute tentative de considérer le gouvernement d’expédition des affaires courantes capable d’exercer les prérogatives du chef de l’État.
Par ailleurs, le Liban fort a dénoncé «le comportement du président du Conseil supérieur de la magistrature, Souheil Abboud, qui a enfreint les lois et paralysé le cours de la justice», appelant à le déférer devant l’inspection judiciaire. M. Abboud avait boycotté mardi la réunion du CSM, en guise de protestation contre les ingérences politiques dans les affaires de la justice. Convoqué par le ministre sortant de la Justice, Henri Khoury, le CSM devait examiner le décret de nominations des présidents des chambres de la Cour de cassation et la nomination d’un juge suppléant à Tarek Bitar, chargé d’instruire le dossier de l’enquête dans l’affaire de l’explosion du 4 août 2020.
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