À la veille de la séance parlementaire jeudi consacrée à l’élection d’un président de la République, une partie des députés dits « du changement » ont tenu une réunion mardi avec les trois députés indépendants de Saïda -Jezzine, Abdel Rahman Bizri, Oussama Saad et Charbel Massaad.
Le but de la rencontre, qui s’est tenue au domicile de la députée Paula Yacoubian, était d’examiner la possibilité d’unifier leur approche de l’échéance présidentielle, comme l’a précisé l’un des participants à Ici Beyrouth.
Les participants se sont accordés sur le fait que deux choix s’offrent à eux : soit de voter pour l’un des trois candidats appuyés par le « bloc du changement » dans le cadre de son initiative, soit de placer dans l’urne un bulletin portant un slogan. Une décision finale ne semble pas encore avoir été prise.
Les trois candidats soutenus par les parlementaires « du changement » sont Ziad Baroud, Nassif Hitti et Salah Honein. Leur initiative vise à obtenir un consensus parlementaire autour d’un candidat pour favoriser son élection.
Un autre objectif de la réunion qui s’est tenue mardi est « d’élargir le groupe centriste », sachant que les députés de Saïda-Jezzine participent parfois également à des réunions avec des membres de la Rencontre parlementaire indépendante. Celle-ci le regroupe le bloc de la Modération nationale (formé de six députés du Liban-Nord, à savoir Walid Baarini, Mohammed Sleiman, Abdel-Aziz Samad, Ahmed Kheir, Sajih Attiyé et Ahmed Rustom), ainsi que Imad el-Hout (Jamaa Islamiya) et plusieurs députés indépendants, notamment Nabil Badr, Nehmat Frem, Abdelkarim Kabbara, Bilal Hchaïmé, Ghassan Skaff et Jamil Abboud.
Il convient de rappeler que lors de la première séance électorale le 29 septembre dernier, les onze « députés du changement » présents au Parlement avaient voté en faveur de l’homme d’affaires Sélim Eddé, alors que onze des députés de la Rencontre parlementaire indépendante avaient recouru à des bulletins portant le mot « Liban ». Ces derniers pourraient de nouveau voter « Liban », en dépit des réunions qu’ils ont tenues avec les blocs « souverainistes », notamment le parti Kataëb et les Forces libanaises, et avec le député Michel Moawad, qui avait obtenu 36 voix le 29 septembre.
Le député de Zghorta obtiendrait de nouveau jeudi les votes des FL, des Kataëb et du Parti socialiste progressiste, ces partis ayant indiqué qu’il reste leur candidat.
Quant aux bulletins blancs, qui avaient été au nombre de 63 au cours de la première séance, et qui avaient été déposés par le camp du 8 Mars et quelques indépendants, leur nombre devrait se réduire jeudi. Les députés du Courant patriotique libre ont annoncé qu’ils boycotteront la séance, dont la date coïncide avec la commémoration du départ, le 13 octobre 1990, de Michel Aoun du palais de Baabda par la force, après une offensive menée par l’armée syrienne.
Le quorum de la séance serait quand même assuré, même si elle n’aboutit pas à l’élection d’un président.
Le but de la rencontre, qui s’est tenue au domicile de la députée Paula Yacoubian, était d’examiner la possibilité d’unifier leur approche de l’échéance présidentielle, comme l’a précisé l’un des participants à Ici Beyrouth.
Les participants se sont accordés sur le fait que deux choix s’offrent à eux : soit de voter pour l’un des trois candidats appuyés par le « bloc du changement » dans le cadre de son initiative, soit de placer dans l’urne un bulletin portant un slogan. Une décision finale ne semble pas encore avoir été prise.
Les trois candidats soutenus par les parlementaires « du changement » sont Ziad Baroud, Nassif Hitti et Salah Honein. Leur initiative vise à obtenir un consensus parlementaire autour d’un candidat pour favoriser son élection.
Un autre objectif de la réunion qui s’est tenue mardi est « d’élargir le groupe centriste », sachant que les députés de Saïda-Jezzine participent parfois également à des réunions avec des membres de la Rencontre parlementaire indépendante. Celle-ci le regroupe le bloc de la Modération nationale (formé de six députés du Liban-Nord, à savoir Walid Baarini, Mohammed Sleiman, Abdel-Aziz Samad, Ahmed Kheir, Sajih Attiyé et Ahmed Rustom), ainsi que Imad el-Hout (Jamaa Islamiya) et plusieurs députés indépendants, notamment Nabil Badr, Nehmat Frem, Abdelkarim Kabbara, Bilal Hchaïmé, Ghassan Skaff et Jamil Abboud.
Il convient de rappeler que lors de la première séance électorale le 29 septembre dernier, les onze « députés du changement » présents au Parlement avaient voté en faveur de l’homme d’affaires Sélim Eddé, alors que onze des députés de la Rencontre parlementaire indépendante avaient recouru à des bulletins portant le mot « Liban ». Ces derniers pourraient de nouveau voter « Liban », en dépit des réunions qu’ils ont tenues avec les blocs « souverainistes », notamment le parti Kataëb et les Forces libanaises, et avec le député Michel Moawad, qui avait obtenu 36 voix le 29 septembre.
Le député de Zghorta obtiendrait de nouveau jeudi les votes des FL, des Kataëb et du Parti socialiste progressiste, ces partis ayant indiqué qu’il reste leur candidat.
Quant aux bulletins blancs, qui avaient été au nombre de 63 au cours de la première séance, et qui avaient été déposés par le camp du 8 Mars et quelques indépendants, leur nombre devrait se réduire jeudi. Les députés du Courant patriotique libre ont annoncé qu’ils boycotteront la séance, dont la date coïncide avec la commémoration du départ, le 13 octobre 1990, de Michel Aoun du palais de Baabda par la force, après une offensive menée par l’armée syrienne.
Le quorum de la séance serait quand même assuré, même si elle n’aboutit pas à l’élection d’un président.
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