Fondée à l’automne 2020 à Perpignan afin de promouvoir le patrimoine culturel et littéraire méditerranéen, l’association Mare Nostrum – Une Méditerranée autrement est composée de bénévoles passionnés et engagés. Pour sa deuxième édition, le prix Mare Nostrum dévoile aujourd’hui les lauréats des quatre catégories: «Roman méditerranéen», «Premier roman», «Histoire et géopolitique», «Philosophie et spiritualité».
Avec son site Internet accessible en 37 langues, dont toutes celles du bassin méditerranéen, Mare Nostrum a, en moins de deux ans, chroniqué plus de 600 ouvrages, en comptant plus d’un million de vues de pages, et tout autant de posts vus sur les réseaux sociaux. Grâce à l’accueil enthousiaste du monde de l’édition en général, et des auteurs en particulier, il tient donc une place de choix dans la culture méditerranéenne.
En 2021, la première édition du prix Mare Nostrum a vu le couronnement dans la catégorie «essais» de l’ouvrage de la première femme imame en France, Kahina Bahloul, pour Mon Islam, ma liberté (Albin Michel). Dans la catégorie «roman», le prix a été décerné à l’autrice Giulia Caminito pour Un jour viendra, chez Gallmeister. Le prix comporte désormais quatre catégories: «Roman méditerranéen», «Premier roman», «Histoire et géopolitique», «Philosophie et spiritualité». Il a pour originalité de ne pas faire de distinction entre les publications «françaises» et «étrangères». En effet, selon le manifeste de Mare Nostrum, «l’étranger» n’existe pas; nous avons tous la Méditerranée en partage.
Chacun des jurys est composé de lecteurs, d’écrivains et d’universitaires. Ils sont renouvelés chaque année. Le prix est doté d’une enveloppe de 12.000 euros, répartie en parts égales entre les quatre lauréats. Si un ouvrage primé est une traduction, la dotation sera de 2.300 euros pour l’auteur et 700 euros pour le traducteur. Le prix Mare Nostrum bénéficie du soutien de la Fédération nationale des caisses d’épargne, et de la Caisse d’épargne du Languedoc-Roussillon. La cérémonie de remise du prix aura lieu le mercredi 30 novembre à 12 heures, au sein du siège de la Fédération nationale des caisses d’épargne, 5 rue Masseran, Paris 7e.
Les Lauréats du prix Mare Nostrum 2022
Mare Nostrum: une merveilleuse aventure familiale
Derrière ce site qui regorge de merveilleuses chroniques littéraires se trouve une famille tout aussi merveilleuse. C’est Jean-Jacques Bedu qui est le fondateur de l’association Mare Nostrum et le webmaster du site. Le magnifique travail de graphisme est signé par sa fille aînée, Morgane Bedu. Séduit par la qualité des chroniques proposées, un partenariat avec Ici Beyrouth – qui y puise des chroniques éclectiques – a vu le jour en février 2022. Quant à la benjamine de la famille, Éliane Bedu, elle est la présidente du site et collabore au sein de la rédaction d’Ici Beyrouth lorsque son temps ultrachargé le lui permet. Nous lui avons soumis quelques questions puisqu’elle n’a pas pu être des nôtres afin d’annoncer elle-même les noms des lauréats.
Un peu plus sur Éliane Bedu - présidente de Mare Nostrum
Parlez-nous de votre parcours universitaire et de votre passion pour l’islam.
Après avoir effectué une licence en théologie et philosophie de la religion à l’Université de Cambridge, je suis étudiante de master en anthropologie sociale à la London School of Economics. Au cours de mes études, je me suis particulièrement intéressée à l’islam, car c’est une religion incomprise. Instrumentalisée à des fins politiques, l’étude de sa théologie et de sa symbolique est indispensable. À cause de «l’islamisme», qui est un concept moderne, les médias et l’opinion publique ont une vision totalement faussée des nombreuses composantes de l’islam tel qu’il est pratiqué par l’immense majorité de nos concitoyens. Comprendre la théologie islamique est la première et indispensable étape du dialogue interreligieux et culturel.
On vous a d’ailleurs commandé un ouvrage. Pouvez-vous nous en dire davantage?
En effet, à travers l’étude de l’islam, je me suis particulièrement spécialisée dans le rôle fondamental de cette religion en Algérie durant la période coloniale, et surtout comment elle a été perçue par les Français, à la fois sur le sol algérien et en métropole. Aujourd’hui, je rédige un ouvrage sur l’importance de la dimension religieuse dans la formation du nationalisme algérien, et comment l’Islam est, peu à peu, devenu une arme de guerre et d’indépendance. Cet essai sera publié en 2023 aux éditions du Cerf.
Vous êtes la plus jeune et vous siégez au sommet. Quel effet cela vous fait-il?
Mare Nostrum est une chance. C’est une opportunité pour des jeunes, comme moi (j’ai 20 ans), de s’initier au monde de l’écriture et de l’édition. Mare Nostrum permet à nos chroniqueurs de développer leur talent littéraire et de pouvoir siéger au jury d’un prix littéraire, sans faire partie du monde de l’édition. Mais avant tout, Mare Nostrum est un accès à la culture offrant à notre équipe des possibilités de lectures infinies. Pour moi, Mare Nostrum est une chance, et c’est grâce à cette association que j’ai pu signer un contrat d’édition et entamer mon partenariat avec Ici Beyrouth en tant que chroniqueuse au sein de la section culture.
Avec son site Internet accessible en 37 langues, dont toutes celles du bassin méditerranéen, Mare Nostrum a, en moins de deux ans, chroniqué plus de 600 ouvrages, en comptant plus d’un million de vues de pages, et tout autant de posts vus sur les réseaux sociaux. Grâce à l’accueil enthousiaste du monde de l’édition en général, et des auteurs en particulier, il tient donc une place de choix dans la culture méditerranéenne.
En 2021, la première édition du prix Mare Nostrum a vu le couronnement dans la catégorie «essais» de l’ouvrage de la première femme imame en France, Kahina Bahloul, pour Mon Islam, ma liberté (Albin Michel). Dans la catégorie «roman», le prix a été décerné à l’autrice Giulia Caminito pour Un jour viendra, chez Gallmeister. Le prix comporte désormais quatre catégories: «Roman méditerranéen», «Premier roman», «Histoire et géopolitique», «Philosophie et spiritualité». Il a pour originalité de ne pas faire de distinction entre les publications «françaises» et «étrangères». En effet, selon le manifeste de Mare Nostrum, «l’étranger» n’existe pas; nous avons tous la Méditerranée en partage.
Chacun des jurys est composé de lecteurs, d’écrivains et d’universitaires. Ils sont renouvelés chaque année. Le prix est doté d’une enveloppe de 12.000 euros, répartie en parts égales entre les quatre lauréats. Si un ouvrage primé est une traduction, la dotation sera de 2.300 euros pour l’auteur et 700 euros pour le traducteur. Le prix Mare Nostrum bénéficie du soutien de la Fédération nationale des caisses d’épargne, et de la Caisse d’épargne du Languedoc-Roussillon. La cérémonie de remise du prix aura lieu le mercredi 30 novembre à 12 heures, au sein du siège de la Fédération nationale des caisses d’épargne, 5 rue Masseran, Paris 7e.
Les Lauréats du prix Mare Nostrum 2022
Mare Nostrum: une merveilleuse aventure familiale
Derrière ce site qui regorge de merveilleuses chroniques littéraires se trouve une famille tout aussi merveilleuse. C’est Jean-Jacques Bedu qui est le fondateur de l’association Mare Nostrum et le webmaster du site. Le magnifique travail de graphisme est signé par sa fille aînée, Morgane Bedu. Séduit par la qualité des chroniques proposées, un partenariat avec Ici Beyrouth – qui y puise des chroniques éclectiques – a vu le jour en février 2022. Quant à la benjamine de la famille, Éliane Bedu, elle est la présidente du site et collabore au sein de la rédaction d’Ici Beyrouth lorsque son temps ultrachargé le lui permet. Nous lui avons soumis quelques questions puisqu’elle n’a pas pu être des nôtres afin d’annoncer elle-même les noms des lauréats.
Un peu plus sur Éliane Bedu - présidente de Mare Nostrum
Parlez-nous de votre parcours universitaire et de votre passion pour l’islam.
Après avoir effectué une licence en théologie et philosophie de la religion à l’Université de Cambridge, je suis étudiante de master en anthropologie sociale à la London School of Economics. Au cours de mes études, je me suis particulièrement intéressée à l’islam, car c’est une religion incomprise. Instrumentalisée à des fins politiques, l’étude de sa théologie et de sa symbolique est indispensable. À cause de «l’islamisme», qui est un concept moderne, les médias et l’opinion publique ont une vision totalement faussée des nombreuses composantes de l’islam tel qu’il est pratiqué par l’immense majorité de nos concitoyens. Comprendre la théologie islamique est la première et indispensable étape du dialogue interreligieux et culturel.
On vous a d’ailleurs commandé un ouvrage. Pouvez-vous nous en dire davantage?
En effet, à travers l’étude de l’islam, je me suis particulièrement spécialisée dans le rôle fondamental de cette religion en Algérie durant la période coloniale, et surtout comment elle a été perçue par les Français, à la fois sur le sol algérien et en métropole. Aujourd’hui, je rédige un ouvrage sur l’importance de la dimension religieuse dans la formation du nationalisme algérien, et comment l’Islam est, peu à peu, devenu une arme de guerre et d’indépendance. Cet essai sera publié en 2023 aux éditions du Cerf.
Vous êtes la plus jeune et vous siégez au sommet. Quel effet cela vous fait-il?
Mare Nostrum est une chance. C’est une opportunité pour des jeunes, comme moi (j’ai 20 ans), de s’initier au monde de l’écriture et de l’édition. Mare Nostrum permet à nos chroniqueurs de développer leur talent littéraire et de pouvoir siéger au jury d’un prix littéraire, sans faire partie du monde de l’édition. Mais avant tout, Mare Nostrum est un accès à la culture offrant à notre équipe des possibilités de lectures infinies. Pour moi, Mare Nostrum est une chance, et c’est grâce à cette association que j’ai pu signer un contrat d’édition et entamer mon partenariat avec Ici Beyrouth en tant que chroniqueuse au sein de la section culture.
Lire aussi
Commentaires