Le Conseil libanais contre la violence faite aux femmes  (Lecorvaw) a organisé, le vendredi 9 décembre, une table ronde autour de la proposition de loi relative au mariage des mineur(e)s, soumise au Parlement en 2020, pour remettre le sujet sur la table. Malgré le manque de statistiques fiables, les unions forcées de mineur(e)s sont en forte augmentation au Liban depuis le début de la pandémie du Covid-19, de la crise économique, en 2019, et de la guerre en Syrie, en 2011.

Pour les familles en situation de précarité, le mariage semble être la seule solution pour cacher un viol ou sauver leur fille d’une situation économique désastreuse. Les principaux opposants à l’annulation du mariage d’enfants sont les hommes de religion qui verront leur pouvoir politique et financier faiblir au sein de la société.


Pourtant, en privant la femme de ses droits fondamentaux, c’est toute une société qui se voit priver d’éducation. Un sujet primordial qui, malheureusement, ne préoccupe pas, ou très peu, les hommes politiques dont l’absence à cette table ronde s’est faite sentir.
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