©Anne-Christine Poujoulat/AFP
La Croatie, déjà finaliste en 2018, a réussi samedi à conserver sa place sur le podium du Mondial-2022 grâce à sa victoire (2-1) contre le Maroc lors du match pour la 3e place.
La joie du capitaine croate Luka Modric après la victoire contre le Maroc dans le match pour la troisième place du Mondial, samedi à Doha. Jewel Samad/AFP
Alors que l'avenir de l'emblématique Modric reste incertain à 37 ans en dépit d'une activité toujours impressionnante de part et d'autre du terrain, ses coéquipiers ont tout fait pour lui donner envie de prolonger l'aventure en réussissant, comme en 1998, à rebondir après une désillusion en demi-finale.
Spécialiste des prolongations et des tirs au but, la Croatie, redevenue compacte après ses absences contre l'Argentine, a donc attendu son 7e match au Qatar pour décrocher une 2e victoire qui lui permet de finir sur une bonne note.
Achraf Dari (au centre) vient d'égaliser pour le Maroc contre la Croatie dans le match pour la troisième place du Mondial, samedi à Doha. Paul Ellis/AFP
Que le relayeur du Real décide finalement de continuer ou non, Dalic avait choisi de préparer l'avenir en lançant Stanisic et Sutalo en défense aux côtés de Gvardiol, ainsi qu'Orsic dans le couloir gauche de l'attaque. Et le début de la rencontre lui a donné raison.
Gvardiol, de la tête sur une superbe combinaison, a ainsi ouvert rapidement le score (7), tandis qu'Orsic a redonné l'avantage d'une splendide frappe enroulée (42).
Le défenseur croate Josko Gvardiol (à gauche) ouvre le score de la tête contre le Maroc, samedi à Doha. Adrian Dennis/AFP
Entre-temps, Dari, chahuté depuis le début du Mondial, avait réussi, lui aussi de la tête, à égaliser (9), profitant d'une rare hésitation de Livakovic.
Mais malgré leur bonne volonté, les Lions de l'Atlas, fragilisés par leurs absences en défense et tous les efforts réalisés depuis le début du Mondial, ont également pris trop de risques inconsidérés en cherchant systématiquement à repartir proprement de derrière.
Equipes plus entreprenantes
Ce qui a eu pour effet de provoquer de nombreuses pertes de balle devant leur but à peine le ballon récupéré.
Et comme Bounou n'était pas aussi impérial que lors des six premiers matches, le Maroc, malgré quelques occasions accordées à Hakimi (29) ou En-Nesyri (37, 90+6), n'a pas réussi à se libérer.
En seconde période, les Croates ont globalement continué de dominer alors que quelques espaces s'ouvraient, et le Maroc à subir, ce qu'il a souvent fait au Qatar à l'exception de sa demi-finale perdue contre la France.
Les sorties sur blessure de Kramaric (61), Dari (64), El-Yamiq (67) ont également eu pour effet de casser un peu le rythme et montré qu'il était temps que le tournoi se termine pour les deux équipes.
Première équipe africaine à atteindre les demi-finales d'un Mondial, le Maroc échoue donc à devenir la première sélection du continent à finir sur le podium.
Les deux équipes peuvent en revanche se féliciter d'avoir montré un visage bien plus entreprenant que lorsqu'elles s'étaient affrontées en poule le 23 novembre. Ce jour-là, au début de leur aventure, elles avaient semblé se craindre et n'avaient pas réussi à trouver l'ouverture (0-0).
La joie du capitaine croate Luka Modric après la victoire contre le Maroc dans le match pour la troisième place du Mondial, samedi à Doha. Jewel Samad/AFP
Alors que l'avenir de l'emblématique Modric reste incertain à 37 ans en dépit d'une activité toujours impressionnante de part et d'autre du terrain, ses coéquipiers ont tout fait pour lui donner envie de prolonger l'aventure en réussissant, comme en 1998, à rebondir après une désillusion en demi-finale.
Spécialiste des prolongations et des tirs au but, la Croatie, redevenue compacte après ses absences contre l'Argentine, a donc attendu son 7e match au Qatar pour décrocher une 2e victoire qui lui permet de finir sur une bonne note.
Achraf Dari (au centre) vient d'égaliser pour le Maroc contre la Croatie dans le match pour la troisième place du Mondial, samedi à Doha. Paul Ellis/AFP
Que le relayeur du Real décide finalement de continuer ou non, Dalic avait choisi de préparer l'avenir en lançant Stanisic et Sutalo en défense aux côtés de Gvardiol, ainsi qu'Orsic dans le couloir gauche de l'attaque. Et le début de la rencontre lui a donné raison.
Gvardiol, de la tête sur une superbe combinaison, a ainsi ouvert rapidement le score (7), tandis qu'Orsic a redonné l'avantage d'une splendide frappe enroulée (42).
Le défenseur croate Josko Gvardiol (à gauche) ouvre le score de la tête contre le Maroc, samedi à Doha. Adrian Dennis/AFP
Entre-temps, Dari, chahuté depuis le début du Mondial, avait réussi, lui aussi de la tête, à égaliser (9), profitant d'une rare hésitation de Livakovic.
Mais malgré leur bonne volonté, les Lions de l'Atlas, fragilisés par leurs absences en défense et tous les efforts réalisés depuis le début du Mondial, ont également pris trop de risques inconsidérés en cherchant systématiquement à repartir proprement de derrière.
Equipes plus entreprenantes
Ce qui a eu pour effet de provoquer de nombreuses pertes de balle devant leur but à peine le ballon récupéré.
Et comme Bounou n'était pas aussi impérial que lors des six premiers matches, le Maroc, malgré quelques occasions accordées à Hakimi (29) ou En-Nesyri (37, 90+6), n'a pas réussi à se libérer.
En seconde période, les Croates ont globalement continué de dominer alors que quelques espaces s'ouvraient, et le Maroc à subir, ce qu'il a souvent fait au Qatar à l'exception de sa demi-finale perdue contre la France.
Les sorties sur blessure de Kramaric (61), Dari (64), El-Yamiq (67) ont également eu pour effet de casser un peu le rythme et montré qu'il était temps que le tournoi se termine pour les deux équipes.
Première équipe africaine à atteindre les demi-finales d'un Mondial, le Maroc échoue donc à devenir la première sélection du continent à finir sur le podium.
Les deux équipes peuvent en revanche se féliciter d'avoir montré un visage bien plus entreprenant que lorsqu'elles s'étaient affrontées en poule le 23 novembre. Ce jour-là, au début de leur aventure, elles avaient semblé se craindre et n'avaient pas réussi à trouver l'ouverture (0-0).
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