Au Grand Sérail où se tenait une réunion urgente du Conseil central de sécurité, le Premier ministre sortant, Najib Mikati, s’est interrogé sur les motivations qui ont poussé certaines personnes à mettre le feu devant les banques. « Est-ce vraiment des déposants qui ont commis de tels actes criminels ou des directives ont été données pour l’exécution de ces opérations ? », s’est-il demandé. Les événements sécuritaires qui ont lieu ces derniers jours « suggèrent qu’un feu vert a été donné pour que de telles actions soient menés », a-t-il déclaré.
Pour rappel, des attaques ont été perpétrées jeudi contre des banques dans le quartier résidentiel de Badaro, en réaction à une flambée incontrôlable du dollar face à une livre libanaise. Le billet vert franchissait alors la barre des 82.000 livres pour un dollar.
M. Mikati a également présenté ses condoléances à l’armée libanaise pour les trois militaires qui ont péri jeudi lors d’affrontements avec des trafiquants de drogue à la Bekaa. Alors que le timing « tardif » de la réunion du Conseil central de sécurité a été critiqué, M. Mikati a souligné que « deux piliers fondamentaux forment une barrière pour l’État, à savoir le gouvernement et les institutions militaires ». Il a ajouté : « Nous mettons tout en œuvre pour préserver l’autorité de l’État et garantir l’application des lois, malgré la dégradation de la situation au Liban ».
Cette réunion de sécurité d'aujourd'hui a été précédée d'une réunion financière hier, dans le cadre d'une série de réunions qui se tiendront et s'achèveront la semaine prochaine afin de prendre les mesures requises de la part de la Banque du Liban.
De son côté, le ministre sortant de l’Intérieur, Bassam Maoulaoui, a précisé que le « chaos sécuritaire ne sert l’intérêt de personne », soulignant que « la sécurité ne doit pas être affectée par la politique, puisque ce sont tous les Libanais qui en seront affectés ». Il a, dans ce sens, assuré que « les services de sécurité ont été sollicités pour continuer de maintenir l’ordre et ne permettre, en aucun cas, les menaces à la paix civile ».
Au sujet de la crise des banques et des déposants, il a indiqué que le recours aux émeutes n’aboutit pas à une résolution du problème. « Nous voulons préserver la sécurité des citoyens et sauver le secteur bancaire, tant par le maintien de l’ordre que par l’application des lois », a-t-il signalé.
C’est en présence du commandant en chef de l’armée libanaise, le général Joseph Aoun, du directeur général des forces de sécurité intérieure, le général Imad Othman, du directeur général du service de sécurité de l'État, le général Tony Saliba, du procureur général près la Cour de cassation, le juge Ghassan Oueidate, du mohafez de Beyrouth, Marwan Abboud, ainsi que d’autres personnalités et responsables au sein des forces armées que la réunion au Grand Sérail a été présidée par M. Mikati.
Pour rappel, des attaques ont été perpétrées jeudi contre des banques dans le quartier résidentiel de Badaro, en réaction à une flambée incontrôlable du dollar face à une livre libanaise. Le billet vert franchissait alors la barre des 82.000 livres pour un dollar.
M. Mikati a également présenté ses condoléances à l’armée libanaise pour les trois militaires qui ont péri jeudi lors d’affrontements avec des trafiquants de drogue à la Bekaa. Alors que le timing « tardif » de la réunion du Conseil central de sécurité a été critiqué, M. Mikati a souligné que « deux piliers fondamentaux forment une barrière pour l’État, à savoir le gouvernement et les institutions militaires ». Il a ajouté : « Nous mettons tout en œuvre pour préserver l’autorité de l’État et garantir l’application des lois, malgré la dégradation de la situation au Liban ».
Cette réunion de sécurité d'aujourd'hui a été précédée d'une réunion financière hier, dans le cadre d'une série de réunions qui se tiendront et s'achèveront la semaine prochaine afin de prendre les mesures requises de la part de la Banque du Liban.
De son côté, le ministre sortant de l’Intérieur, Bassam Maoulaoui, a précisé que le « chaos sécuritaire ne sert l’intérêt de personne », soulignant que « la sécurité ne doit pas être affectée par la politique, puisque ce sont tous les Libanais qui en seront affectés ». Il a, dans ce sens, assuré que « les services de sécurité ont été sollicités pour continuer de maintenir l’ordre et ne permettre, en aucun cas, les menaces à la paix civile ».
Au sujet de la crise des banques et des déposants, il a indiqué que le recours aux émeutes n’aboutit pas à une résolution du problème. « Nous voulons préserver la sécurité des citoyens et sauver le secteur bancaire, tant par le maintien de l’ordre que par l’application des lois », a-t-il signalé.
C’est en présence du commandant en chef de l’armée libanaise, le général Joseph Aoun, du directeur général des forces de sécurité intérieure, le général Imad Othman, du directeur général du service de sécurité de l'État, le général Tony Saliba, du procureur général près la Cour de cassation, le juge Ghassan Oueidate, du mohafez de Beyrouth, Marwan Abboud, ainsi que d’autres personnalités et responsables au sein des forces armées que la réunion au Grand Sérail a été présidée par M. Mikati.
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