Les réactions… pour la commémoration de l’assassinat de Mohammad Chatah
► Saad Hariri, député, chef du courant du Futur et ancien Premier ministre, sur Twitter: “L’ami, le frère, le compagnon de route me manque. Il manque aussi au Liban en ces temps misérables. Un homme d’État qui se caractérisait par son esprit éclairé, sa clairvoyance économique et politique, sa personnalité modérée et sa culture impressionnante. Que Dieu accorde miséricorde à son âme et le salut pour le Liban et les Libanais.”





► Samir Geagea, président des Forces libanaises, sur Twitter, en légende d’une photo du disparu: “Il a rêvé d’une patrie. Ils l’ont tué”.



► Achraf Rifi, ancien ministre, sur Twitter: “Cette commémoration remet les points sur les i concernant le groupe armé qui a liquidé ceux parmi les leaders du Liban qui ont résisté à l’occupation iranienne. Aujourd’hui, c’est l’ensemble du pays qui fait l’objet d’une tentative d’assassinat. Ce qui est demandé, c’est une résistance au projet de tutelle pour recouvrer le Liban. Nous poursuivrons la lutte afin de réaliser les objectifs pour lesquels il est tombé en martyr.”



► Michel Moawad, chef du mouvement de l’Indépendance et député démissionnaire: “L’assassinat de Mohammad Chatah, ministre et ami, était un meurtre de la raison, du style souverainiste, de l’esprit d’ouverture qui a foi dans le dialogue. Son dernier tweet avant son assassinat sur les intentions de l’occupation témoigne de sa vision et de sa clairvoyance. Que Dieu ait l’âme de ce martyr de la lutte pour la troisième indépendance, la libération de l’hégémonie des armes et le rétablissement de la souveraineté et de la République.”



► Ziad el-Sayegh, directeur du Civic Influence Hub: “La profondeur de ta vision stratégique ne t’a jamais quitté, c’est pour cela qu’ils t’ont assassiné. Certains ont refusé de t’écouter, et c’est aussi un crime. Je me souviens de tes propos calmes en pleine bataille de Nahr el-Bared: ‘La lutte est délicate. Une pieuvre frappe la souveraineté, l’identité et le vivre-ensemble. Soyons constants dans notre droit, sans concessions’. Comme tu nous manques.”



► Raya el-Hassan, ancienne ministre de l’Intérieur, sur Twitter: "Un grand homme est celui qui laisse les autres perdus après son départ."



► Ronnie Chatah, fils de Mohammad Chatah, sur Twitter: "Ils peuvent emporter tes croyances, ton esprit. Punir ta famille et faire taire tes alliés. Mais ta gloire, et la mienne, en ce jour et aujourd’hui, ils ne les emporteront jamais."



► Michel Sleiman, ancien chef de l’État, dans une déclaration: "S’il faisait partie des milices et des groupuscules armés, il n’aurait pas été tué. Son seul crime c’est d’avoir été un homme de paix et un visionnaire libre et courageux."

 
Commentaires
  • Aucun commentaire