Après l’annonce du rapprochement saoudo-iranien, vendredi, les représentants des cinq États (France, États-Unis, Arabie saoudite, Égypte et Qatar) qui avaient tenu une réunion sur le Liban, le 6 février dernier, à Paris, se sont retrouvés de nouveau dans une capitale arabe, pour des concertations informelles.
La semaine s’est ouverte sur une reprise timide de l’activité politico-diplomatique menée dans la perspective d’un déblocage de la présidentielle.
En attendant que les contours de l’entente saoudo-iranienne, annoncée vendredi se précisent, compte-tenu de son éventuel impact sur le dossier libanais, les concertations bilatérales, lancées il y a quelque temps, ont repris.
Les ambassadeurs d’Arabie saoudite, Walid Boukhari, et des États-Unis, Dorothy Shea, se sont rendus tour à tour lundi à Aïn el-Tiné, auprès du président de la Chambre, Nabih Berry. Mme Shea accompagnait une délégation du lobby libanais aux Etats-Unis, American Task force for Lebanon, conduite par l’ancien ambassadeur Edward Gabriel.
M. Boukhari a expliqué au chef du Législatif le point de vue de Riyad par rapport à la crise au Liban, sur le double plan politique et économique. A la question de savoir s’il est possible que le rapprochement entre Riyad et Téhéran se répercute positivement sur le Liban, le diplomate saoudien a répondu : « Certainement », sans dire davantage.
La visite de l’ambassadeur d’Arabie saoudite à Aïn-el Tiné, s’inscrit dans le cadre d’une tournée qu’il effectue sur les personnalités politiques et religieuses libanaises pour leur expliquer la position de son pays par rapport au dossier libanais.
En deux mots, le royaume wahhabite reste prêt à soutenir le Liban et à l’aider à surmonter sa crise et plaide pour l’élection d’un président, capable de mettre le pays sur les rails d’un redressement et non pas de prolonger cette crise. Dans ce contexte, M. Boukhari, qui avait entamé sa tournée par une visite au patriarche maronite, Béchara Raï, fait savoir à ses interlocuteurs que le royaume accorde une importance particulière au profil et aux qualités du futur chef de l’État, sans se mêler du choix des candidats potentiels, qui reste, selon lui, du ressort des Libanais. Idem pour les États-Unis qui sont sur la même longueur d’ondes que Riyad par rapport au dossier de la présidentielle.
Riyad, rappelle-t-on, reste hostile à l’accession à la tête de l’État, d’une personnalité proche du tandem Amal-Hezbollah, qui risque ainsi de suivre la même politique qui a conduit à l’effondrement et à l’isolement international du Liban. Il a déjà fait savoir qu’il s’oppose à la candidature du chef des Marada, Sleiman Frangié, qui bénéficie du soutien des deux formations chiites et se heurte à l’opposition du camp souverainiste.
Parallèlement, l’évêque maronite d’Antélias, Antoine Bou Najm, a été reçu à Meerab par le chef des Forces libanaises, Samir Geagea, pour la troisième fois en près d’un mois. Mgr Bou Najm est dépêché par le patriarche Raï pour sonder les différents chefs chrétiens, dans l’espoir de trouver un terrain d’entente sur lequel il sera possible de bâtir une solution possible pour le blocage en cours.
Cette activité, lundi, s’est accompagnée d’informations obtenues par Ici Beyrouth, selon lesquelles les ambassadeurs des cinq États qui avaient pris part à la réunion de Paris sur le Liban (France, États-Unis, Arabie saoudite, Égypte et Qatar) vont poursuivre leurs concertations avec les responsables libanais, afin de sonder la possibilité de parvenir à déterminer le profil d’un candidat consensuel.
Selon les mêmes informations, les représentants des cinq États ont tenu récemment, loin des feux de la rampe, une réunion informelle, dans une capitale arabe. La réunion s’est tenue après l’annonce de l’entente entre Riyad et Téhéran pour le rétablissement de leurs relations diplomatiques, afin d’évaluer les retombées possibles de ce développement majeur, sur les pays de la région, dont le Liban.
De sources informées, on n’exclut pas que le groupe des cinq tienne une deuxième réunion à Paris, avant le début du mois de jeun du Ramadan, c’est-à-dire avant la fin du mois.
Un diplomate arabe établi dans la capitale française et qui était interrogé au sujet de la crise politique au Liban devait répondre en indiquant que « le processus (de règlement) est lent mais il n’est pas long », sans vouloir donner davantage de précisions.
La semaine s’est ouverte sur une reprise timide de l’activité politico-diplomatique menée dans la perspective d’un déblocage de la présidentielle.
En attendant que les contours de l’entente saoudo-iranienne, annoncée vendredi se précisent, compte-tenu de son éventuel impact sur le dossier libanais, les concertations bilatérales, lancées il y a quelque temps, ont repris.
Les ambassadeurs d’Arabie saoudite, Walid Boukhari, et des États-Unis, Dorothy Shea, se sont rendus tour à tour lundi à Aïn el-Tiné, auprès du président de la Chambre, Nabih Berry. Mme Shea accompagnait une délégation du lobby libanais aux Etats-Unis, American Task force for Lebanon, conduite par l’ancien ambassadeur Edward Gabriel.
M. Boukhari a expliqué au chef du Législatif le point de vue de Riyad par rapport à la crise au Liban, sur le double plan politique et économique. A la question de savoir s’il est possible que le rapprochement entre Riyad et Téhéran se répercute positivement sur le Liban, le diplomate saoudien a répondu : « Certainement », sans dire davantage.
La visite de l’ambassadeur d’Arabie saoudite à Aïn-el Tiné, s’inscrit dans le cadre d’une tournée qu’il effectue sur les personnalités politiques et religieuses libanaises pour leur expliquer la position de son pays par rapport au dossier libanais.
En deux mots, le royaume wahhabite reste prêt à soutenir le Liban et à l’aider à surmonter sa crise et plaide pour l’élection d’un président, capable de mettre le pays sur les rails d’un redressement et non pas de prolonger cette crise. Dans ce contexte, M. Boukhari, qui avait entamé sa tournée par une visite au patriarche maronite, Béchara Raï, fait savoir à ses interlocuteurs que le royaume accorde une importance particulière au profil et aux qualités du futur chef de l’État, sans se mêler du choix des candidats potentiels, qui reste, selon lui, du ressort des Libanais. Idem pour les États-Unis qui sont sur la même longueur d’ondes que Riyad par rapport au dossier de la présidentielle.
Riyad, rappelle-t-on, reste hostile à l’accession à la tête de l’État, d’une personnalité proche du tandem Amal-Hezbollah, qui risque ainsi de suivre la même politique qui a conduit à l’effondrement et à l’isolement international du Liban. Il a déjà fait savoir qu’il s’oppose à la candidature du chef des Marada, Sleiman Frangié, qui bénéficie du soutien des deux formations chiites et se heurte à l’opposition du camp souverainiste.
Parallèlement, l’évêque maronite d’Antélias, Antoine Bou Najm, a été reçu à Meerab par le chef des Forces libanaises, Samir Geagea, pour la troisième fois en près d’un mois. Mgr Bou Najm est dépêché par le patriarche Raï pour sonder les différents chefs chrétiens, dans l’espoir de trouver un terrain d’entente sur lequel il sera possible de bâtir une solution possible pour le blocage en cours.
Cette activité, lundi, s’est accompagnée d’informations obtenues par Ici Beyrouth, selon lesquelles les ambassadeurs des cinq États qui avaient pris part à la réunion de Paris sur le Liban (France, États-Unis, Arabie saoudite, Égypte et Qatar) vont poursuivre leurs concertations avec les responsables libanais, afin de sonder la possibilité de parvenir à déterminer le profil d’un candidat consensuel.
Selon les mêmes informations, les représentants des cinq États ont tenu récemment, loin des feux de la rampe, une réunion informelle, dans une capitale arabe. La réunion s’est tenue après l’annonce de l’entente entre Riyad et Téhéran pour le rétablissement de leurs relations diplomatiques, afin d’évaluer les retombées possibles de ce développement majeur, sur les pays de la région, dont le Liban.
De sources informées, on n’exclut pas que le groupe des cinq tienne une deuxième réunion à Paris, avant le début du mois de jeun du Ramadan, c’est-à-dire avant la fin du mois.
Un diplomate arabe établi dans la capitale française et qui était interrogé au sujet de la crise politique au Liban devait répondre en indiquant que « le processus (de règlement) est lent mais il n’est pas long », sans vouloir donner davantage de précisions.
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