"J’encourage toutes les parties au Liban à créer des institutions telles que Qard al-Hassan. Nous proposons également notre expertise".
Le secrétaire général du Hezbollah Hassan Nasrallah a prouvé une fois de plus mercredi qu’il ne respecte nullement l’État libanais et ses institutions. Au cours d’une cérémonie pour le souvenir du décès de l’un des cadres de sa formation, Hussein Chami, un des fondateurs du réseau financier illégal "Qard el-Hassan", Hassan Nasrallah a fait l’éloge de la banque milicienne. Il a souligné qu’il souhaitait que cette organisation "soit ouverte à tous, sans distinction politique ou sectaire". Il a également affirmé que ce sont les "sanctions américaines qui ont poussé les personnes proches du Hezbollah à retirer leur argent des banques". Et d’ajouter: "Cet argent a été déposé à Qard al-Hassan et l’a fait croître."
L'incident de Megiddo
Le chef du parti pro-iranien a par ailleurs refusé de révéler si sa formation était impliquée dans l’incident survenu à Megiddo dans le nord d'Israël, affirmant que le silence était une de ses armes dans sa guerre contre l'État hébreu. La semaine dernière, l'armée israélienne avait annoncé avoir tué un suspect qui portait une ceinture explosive et qui était soupçonné de s'être infiltré depuis le Liban, évoquant une possible implication du Hezbollah.
"L'incident de la semaine dernière a perturbé l'ennemi", qui "cherche à savoir " si le résistant est entré depuis le Liban ou non, et qui l'a envoyé", a déclaré Hassan Nasrallah dans une première réaction du Hezbollah.
"Le silence du Hezbollah témoigne de sa sagesse", a ajouté le secrétaire général de la formation pro-iranienne, estimant que "le silence est aussi une arme dans la bataille politique, médiatique, militaire et psychologique" avec Israël. "Nous ne sommes pas tenus de commenter chaque incident", a-t-il dit.
Le dirigeant chiite a averti Israël que "toute agression contre toute région du Liban, ou toute personne présente sur le territoire libanais (...)" s'attirerait "une riposte définitive et rapide de la résistance" incarnée par son mouvement.
La présidentielle
Au sujet de la vacance présidentielle, provoquée par le Hezbollah et ses alliés, Hassan Nasrallah a exprimé l'espoir que le climat régional, qui s’est apaisé depuis l’annonce d’un accord diplomatique entre l’Iran et l’Arabie saoudite, permette d’aider le dossier. Et de préciser: "La présidentielle est une question libanaise par excellence bien qu’elle pourrait bénéficier d’un apport régional. Le dossier libanais n’a pas été traité lors des discussions entre Téhéran et Riyad".
Par ailleurs, le chef de la formation armée a critiqué les "spéculateurs du dollar qui manipulent le taux de change sur le marché parallèle", comme si ces individus n’agissaient pas à partir de régions contrôlées par son parti. Il a également appelé à une conférence de dialogue économique destinée à établir un plan de redressement socio-économique et à demander que la Chine investisse dans le pays. Des solutions inutiles tant que le Hezbollah refusera d’arrêter ses trafics illégaux, qu’il continuera à gangréner les institutions de l'État et à imposer sa loi.
Le secrétaire général du Hezbollah Hassan Nasrallah a prouvé une fois de plus mercredi qu’il ne respecte nullement l’État libanais et ses institutions. Au cours d’une cérémonie pour le souvenir du décès de l’un des cadres de sa formation, Hussein Chami, un des fondateurs du réseau financier illégal "Qard el-Hassan", Hassan Nasrallah a fait l’éloge de la banque milicienne. Il a souligné qu’il souhaitait que cette organisation "soit ouverte à tous, sans distinction politique ou sectaire". Il a également affirmé que ce sont les "sanctions américaines qui ont poussé les personnes proches du Hezbollah à retirer leur argent des banques". Et d’ajouter: "Cet argent a été déposé à Qard al-Hassan et l’a fait croître."
L'incident de Megiddo
Le chef du parti pro-iranien a par ailleurs refusé de révéler si sa formation était impliquée dans l’incident survenu à Megiddo dans le nord d'Israël, affirmant que le silence était une de ses armes dans sa guerre contre l'État hébreu. La semaine dernière, l'armée israélienne avait annoncé avoir tué un suspect qui portait une ceinture explosive et qui était soupçonné de s'être infiltré depuis le Liban, évoquant une possible implication du Hezbollah.
"L'incident de la semaine dernière a perturbé l'ennemi", qui "cherche à savoir " si le résistant est entré depuis le Liban ou non, et qui l'a envoyé", a déclaré Hassan Nasrallah dans une première réaction du Hezbollah.
"Le silence du Hezbollah témoigne de sa sagesse", a ajouté le secrétaire général de la formation pro-iranienne, estimant que "le silence est aussi une arme dans la bataille politique, médiatique, militaire et psychologique" avec Israël. "Nous ne sommes pas tenus de commenter chaque incident", a-t-il dit.
Le dirigeant chiite a averti Israël que "toute agression contre toute région du Liban, ou toute personne présente sur le territoire libanais (...)" s'attirerait "une riposte définitive et rapide de la résistance" incarnée par son mouvement.
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Spéculations sur l’accord irano-saoudien
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