François Saadé est le président de la fédération libanaise de judo depuis 1994. Ce sport a réussi à produire des champions libanais qui se sont qualifiés pour les Jeux Olympiques. Les activités de cette fédération en 2023 sont nombreuses.
François Saadé est le président de la fédération libanaise de judo depuis l’automne 1994. Le chemin parcouru par Saadé dans le judo a été long. Il a commencé sa carrière comme judoka, puis entraîneur, puis arbitre, avant de finir à la tête de cette organisation sportive il y a près de 29 ans. En outre, Saadé a été décoré par l’empereur japonais ainsi que par la fédération internationale de ce sport.
Le judo est un sport répandu au Liban dans toutes les catégories d’âge. Dans un entretien avec Ici Beyrouth, Saadé explique que «les résultats du judo libanais à l’international sont très bons, notamment grâce aux performances de Karam Nawb au Grand Prix d’Ouzbékistan, en mars 2023. Nawb y a battu le champion du monde, l'Ouzbek Davlat Bobonov, chez les moins de 90 kilos. Il y a quelques jours, le Liban a décroché 2 médailles de bronze aux Championnats arabes, au Qatar, par l’intermédiaire de Joe Haddad (moins de 66 kilos) et Natasha Torbey (plus de 78 kilos), et cela est un grand exploit.»
Interrogé par Ici Beyrouth sur la place qu’occupe le judo libanais sur la scène régionale, continentale et internationale, Saadé souligne que «le niveau du judo est excellent sur le plan arabe et asiatique, et, historiquement, sur la scène internationale, le Liban a réalisé d’excellents résultats avec Rudy Hachache, Fadi Saikali, Karine Chammas, Mansour Otayek, Talal Harb, Fares Abi Nader, Rony Abou Chebel etc. Il faut ajouter à ceux-ci les champions actuels, à savoir Nassif Elias, Karam Nawb, Aqualina Chayeb, Joe Haddad, Ghadi Moussa et bien d’autres. Je prévois un bel avenir aux judokas Karam Nawb et Aqualina Chayeb. Nawb devrait être le successeur de Nassif Elias.»
Quant à la possibilité d’une participation des judokas libanais aux JO de Paris en 2024, Saade déclare qu’il y a «de bonnes chances de qualification pour Karam Nawb, Aqualina Chayeb, Joe Haddad et Ghadi Moussa. Depuis ma prise de fonction en 1994, 12 judokas libanais ont participé aux Jeux Olympiques.»
Saadé explique en outre que «de nombreuses activités sont au programme de 2023: des championnats scolaires, des séminaires d'entraînement pour les arbitres et les entraîneurs, ainsi que des participations à des compétitions internationales en Géorgie, au Qatar, en Hongrie, au Koweït, aux Émirats arabes unis, en Chine, en Azerbaïdjan et en Turquie. Le Liban va également accueillir les championnats d’Asie et d’Océanie juniors à l’automne prochain, ainsi qu’un tournoi «open» pour hommes et femmes dans quelques mois.»
Saadé souligne également que sa relation avec les 25 clubs de judo libanais est excellente et que le budget de la fédération pour l’année 2023 est de 331.000 dollars. «Nous ne bénéficions pas d’aides publiques et le financement est le fruit d’apports personnels d’individus. La fédération de judo continue d'être active en dépit de la situation économique du Liban depuis trois ans et demi. Je tiens à signaler que la fédération de judo comprend également le sambo, le sumo et d’autres sports.»
Quant aux entraîneurs et arbitres libanais, Saadé explique que «leur niveau est très élevé. Les arbitres libanais internationaux sont au nombre de quatre: Claude Saroufim, Charles Daniel, André Mechleb et Rony Khawam. Il existe également d’autres arbitres habilités à exercer sur la scène régionale et continentale.»
Saadé souligne par ailleurs qu’il occupe plusieurs postes administratifs sur la scène internationale, notamment au sein de la fédération internationale de judo, sans compter sa présence au sein du Comité olympique libanais pendant les mandats d’Antoine Chartier et Jean Hammam, et, actuellement, celui de Pierre Jalkh. «J'entretiens avec celui-ci une excellente relation, de même qu'avec le ministre de la Jeunesse et des Sports, Georges Kallas.»
Interrogé par Ici Beyrouth sur ses ambitions pour présider un jour le comité olympique, Saadé s’est contenté d’un sourire en guise de réponse. Il a par ailleurs déclaré que des «élections au sein de la fédération asiatique de judo auront lieu en avril prochain, lors de l’assemblée générale de cette organisation sportive. Je serai candidat sur la liste du président de la fédération asiatique, le Koweïtien Obeid el-Oneizi».
Saadé a tenu à saluer le travail des membres de la fédération en place, dont celui de son fils Junior qui en est le directeur, ainsi que celui du secrétaire général, Abdo Ayoub, et des autres membres du comité administratif. Il a réitéré ses remerciements à l'égard de la fédération internationale de judo, de même qu'à celui de l'État japonais pour l’avoir décoré.
François Saadé est le président de la fédération libanaise de judo depuis l’automne 1994. Le chemin parcouru par Saadé dans le judo a été long. Il a commencé sa carrière comme judoka, puis entraîneur, puis arbitre, avant de finir à la tête de cette organisation sportive il y a près de 29 ans. En outre, Saadé a été décoré par l’empereur japonais ainsi que par la fédération internationale de ce sport.
Le judo est un sport répandu au Liban dans toutes les catégories d’âge. Dans un entretien avec Ici Beyrouth, Saadé explique que «les résultats du judo libanais à l’international sont très bons, notamment grâce aux performances de Karam Nawb au Grand Prix d’Ouzbékistan, en mars 2023. Nawb y a battu le champion du monde, l'Ouzbek Davlat Bobonov, chez les moins de 90 kilos. Il y a quelques jours, le Liban a décroché 2 médailles de bronze aux Championnats arabes, au Qatar, par l’intermédiaire de Joe Haddad (moins de 66 kilos) et Natasha Torbey (plus de 78 kilos), et cela est un grand exploit.»
Interrogé par Ici Beyrouth sur la place qu’occupe le judo libanais sur la scène régionale, continentale et internationale, Saadé souligne que «le niveau du judo est excellent sur le plan arabe et asiatique, et, historiquement, sur la scène internationale, le Liban a réalisé d’excellents résultats avec Rudy Hachache, Fadi Saikali, Karine Chammas, Mansour Otayek, Talal Harb, Fares Abi Nader, Rony Abou Chebel etc. Il faut ajouter à ceux-ci les champions actuels, à savoir Nassif Elias, Karam Nawb, Aqualina Chayeb, Joe Haddad, Ghadi Moussa et bien d’autres. Je prévois un bel avenir aux judokas Karam Nawb et Aqualina Chayeb. Nawb devrait être le successeur de Nassif Elias.»
Quant à la possibilité d’une participation des judokas libanais aux JO de Paris en 2024, Saade déclare qu’il y a «de bonnes chances de qualification pour Karam Nawb, Aqualina Chayeb, Joe Haddad et Ghadi Moussa. Depuis ma prise de fonction en 1994, 12 judokas libanais ont participé aux Jeux Olympiques.»
Saadé explique en outre que «de nombreuses activités sont au programme de 2023: des championnats scolaires, des séminaires d'entraînement pour les arbitres et les entraîneurs, ainsi que des participations à des compétitions internationales en Géorgie, au Qatar, en Hongrie, au Koweït, aux Émirats arabes unis, en Chine, en Azerbaïdjan et en Turquie. Le Liban va également accueillir les championnats d’Asie et d’Océanie juniors à l’automne prochain, ainsi qu’un tournoi «open» pour hommes et femmes dans quelques mois.»
Saadé souligne également que sa relation avec les 25 clubs de judo libanais est excellente et que le budget de la fédération pour l’année 2023 est de 331.000 dollars. «Nous ne bénéficions pas d’aides publiques et le financement est le fruit d’apports personnels d’individus. La fédération de judo continue d'être active en dépit de la situation économique du Liban depuis trois ans et demi. Je tiens à signaler que la fédération de judo comprend également le sambo, le sumo et d’autres sports.»
Quant aux entraîneurs et arbitres libanais, Saadé explique que «leur niveau est très élevé. Les arbitres libanais internationaux sont au nombre de quatre: Claude Saroufim, Charles Daniel, André Mechleb et Rony Khawam. Il existe également d’autres arbitres habilités à exercer sur la scène régionale et continentale.»
Saadé souligne par ailleurs qu’il occupe plusieurs postes administratifs sur la scène internationale, notamment au sein de la fédération internationale de judo, sans compter sa présence au sein du Comité olympique libanais pendant les mandats d’Antoine Chartier et Jean Hammam, et, actuellement, celui de Pierre Jalkh. «J'entretiens avec celui-ci une excellente relation, de même qu'avec le ministre de la Jeunesse et des Sports, Georges Kallas.»
Interrogé par Ici Beyrouth sur ses ambitions pour présider un jour le comité olympique, Saadé s’est contenté d’un sourire en guise de réponse. Il a par ailleurs déclaré que des «élections au sein de la fédération asiatique de judo auront lieu en avril prochain, lors de l’assemblée générale de cette organisation sportive. Je serai candidat sur la liste du président de la fédération asiatique, le Koweïtien Obeid el-Oneizi».
Saadé a tenu à saluer le travail des membres de la fédération en place, dont celui de son fils Junior qui en est le directeur, ainsi que celui du secrétaire général, Abdo Ayoub, et des autres membres du comité administratif. Il a réitéré ses remerciements à l'égard de la fédération internationale de judo, de même qu'à celui de l'État japonais pour l’avoir décoré.
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