Skaff : La présidentielle entre Téhéran et Washington
Le député Ghassan Skaff a indiqué mardi que l’échéance présidentielle sera débloquée par une décision de l’étranger. « L’absence de cohésion à l’interne a fait que le dossier soit entre les mains des grandes puissances et que bien que Téhéran en ait la charge, la clé de déblocage était et sera toujours à Washington », a-t-il souligné.

Dans une interview accordée à la Voix de tout le Liban, il a indiqué que l’accord irano-saoudien plaide « en faveur d’un président consensuel et non de défi ».

Il s’est dit optimiste quant à l’élection prochaine d’un nouveau chef de l’État. D’après lui, cela se produirait à l’issue du sommet arabe, à la fin du mois de mai ou au début du mois de juin, considérant que le « choix du candidat relève désormais d’une décision saoudienne ».


Sur sa rencontre avec l'ambassadeur de France au Liban à la Résidence des Pins, M. Skaff a déclaré que « la France n'insiste pas sur la candidature du chef des Marada, Sleiman Frangié. Ce qui importe pour Paris, c’est que l’élection ait lieu pour que la désignation d’un Premier ministre puisse s’ensuivre ».

Il a estimé que « le timing dans le cadre duquel s’inscrivent certaines sanctions américaines est d’ordre politique, dans le but d’entraver l'initiative française qui a tenté d'imposer M. Frangié ».

Il s'attend à ce que « le Qatar propose une sortie de crise, à savoir une troisième option avec l’aval de l'Arabie saoudite ».
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