Alors que la Syrie multiplie les rapprochements diplomatiques, les autorités kurdes syriennes ont annoncé leur volonté de dialogue avec le gouvernement de Bachar al-Assad. Une décision qui fait suite à la visite du chef de la diplomatie saoudienne à Damas.
L'administration autonome kurde qui contrôle de vastes territoires en Syrie a renouvelé sa volonté de dialoguer avec le pouvoir de Bachar al-Assad, au moment où Damas opère un rapprochement avec plusieurs pays arabes.
"Nous confirmons notre disposition à rencontrer le gouvernement syrien et à dialoguer avec ce dernier et avec toutes les parties syriennes afin de (...) trouver une solution à la crise syrienne", a affirmé l'administration kurde dans un communiqué parvenu mercredi à l'AFP.
Les forces kurdes ont établi une administration autonome dans de vastes secteurs du nord et du nord-est de la Syrie dont ils se sont emparés à la faveur de la guerre en Syrie, déclenchée en 2011 par la répression d'un soulèvement populaire.
Damas rejette cette administration, taxant les Kurdes syriens de "séparatistes", et considère le déploiement des forces américaines dans les zones qu'ils contrôlent comme une "occupation" du territoire syrien.
Les États-Unis, à la tête d'une coalition antijihadistes, sont les partenaires de l'administration kurde dans la lutte contre le groupe État islamique (EI) qu'ils ont territorialement défaits dans leur dernier bastion syrien en 2019.
Dans une interview en mars, M. Assad avait déclaré que "toute partie ou tout individu travaillant pour le compte d'une puissance étrangère est un traître".
Depuis 2018, l'administration kurde a engagé plusieurs cycles de pourparlers avec Damas qui n'ont pas abouti.
Dans son communiqué, elle a affirmé son adhésion à "l'unité des territoires syriens", tout en soulignant l'importance d'un système "décentralisé".
Fait notable, elle a aussi demandé une répartition "équitable" des richesses et des ressources économiques entre les régions syriennes, y compris les gisements de pétrole et de gaz, situés pour la plupart dans les territoires qu'elle contrôle.
Les Kurdes syriens ont peur de perdre les acquis qu'ils ont obtenus depuis 2011 et craignent aussi un rapprochement entre Damas et Ankara, qui considère les forces kurdes comme "terroristes".
Avec AFP
L'administration autonome kurde qui contrôle de vastes territoires en Syrie a renouvelé sa volonté de dialoguer avec le pouvoir de Bachar al-Assad, au moment où Damas opère un rapprochement avec plusieurs pays arabes.
"Nous confirmons notre disposition à rencontrer le gouvernement syrien et à dialoguer avec ce dernier et avec toutes les parties syriennes afin de (...) trouver une solution à la crise syrienne", a affirmé l'administration kurde dans un communiqué parvenu mercredi à l'AFP.
Les forces kurdes ont établi une administration autonome dans de vastes secteurs du nord et du nord-est de la Syrie dont ils se sont emparés à la faveur de la guerre en Syrie, déclenchée en 2011 par la répression d'un soulèvement populaire.
Damas rejette cette administration, taxant les Kurdes syriens de "séparatistes", et considère le déploiement des forces américaines dans les zones qu'ils contrôlent comme une "occupation" du territoire syrien.
Les États-Unis, à la tête d'une coalition antijihadistes, sont les partenaires de l'administration kurde dans la lutte contre le groupe État islamique (EI) qu'ils ont territorialement défaits dans leur dernier bastion syrien en 2019.
Dans une interview en mars, M. Assad avait déclaré que "toute partie ou tout individu travaillant pour le compte d'une puissance étrangère est un traître".
Depuis 2018, l'administration kurde a engagé plusieurs cycles de pourparlers avec Damas qui n'ont pas abouti.
Dans son communiqué, elle a affirmé son adhésion à "l'unité des territoires syriens", tout en soulignant l'importance d'un système "décentralisé".
Fait notable, elle a aussi demandé une répartition "équitable" des richesses et des ressources économiques entre les régions syriennes, y compris les gisements de pétrole et de gaz, situés pour la plupart dans les territoires qu'elle contrôle.
Les Kurdes syriens ont peur de perdre les acquis qu'ils ont obtenus depuis 2011 et craignent aussi un rapprochement entre Damas et Ankara, qui considère les forces kurdes comme "terroristes".
Avec AFP
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