Réagissant à la conférence de presse du chef du Courant patriotique libre, Gebran Bassil, dimanche, le député Bilal Abdallah (bloc parlementaire du chef du PSP, Walid Joumblatt, a critiqué une incohérence qu’il a expliqué par l’acharnement de M. Bassil à être au pouvoir, sans toutefois citer ce dernier. « De l’entente de Mar Mikhaël (2006 avec le Hezbollah) à celle de Maarab (2016 avec les Forces libanaises) en passant par le compromis présidentiel (qui a permis au fondateur du CPL, Michel Aoun, à être élu à la présidence de la République), un monopole a été pratiqué au niveau des nominations et du clientélisme, sous prétexte de préserver les droits des chrétiens.
En dépit de tout cela, « ils » critiquent la structure politique en place, sous prétexte qu’elle a entravé leurs ambitions et leurs projets », a commenté le député sur son compte Twitter. Et de poursuivre : « Il y a une limite quand on veut jouer à l’intelligent et exercer un chantage sur les alliés avant même les adversaires », en allusion à l’allié chiite du CPL, le Hezbollah, et à son adversaire politique, les FL. « Leur objectif reste le pouvoir a tout prix », a-t-il conclu.
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