©Les Philadelphia 76ers affrontent les Boston Celtics dans la demi-finale de conférence Est en play-offs de la NBA. Photo AFP
Boston, qui y était tenu sous peine d'hypothéquer sa qualification, a largement battu Philadelphie (121-87) et son MVP Joel Embiid de retour de blessure, pour égaliser à une victoire partout dans leur demi-finale de conférence Est, mercredi en play-offs de la NBA.
Cette fois, les Celtics n'ont pas sabordé leurs efforts, en baissant de pied au dernier quart-temps. Un péché pas vraiment mignon, qui les avait sanctionnés d'une défaite au TD Garden, au premier tour contre Atlanta avec Trae Young pour bourreau (38 pts), et d'une autre pour ouvrir leur série face aux Sixers, James Harden se faisant un plaisir de renverser la situation quasiment à lui seul (45 pts). "C'était super important de remporter ce match et je crois qu'on l'a bien mérité" a réagi Jaylen Brown, meilleur marqueur de son équipe avec 25 points inscrits en trois quarts-temps.
Il faut dire que les finalistes de la saison passée, également guidés par le précieux 6e homme Malcolm Brogdon (23 pts, 6/10 derrière l'arc), comptaient déjà 32 unités d'avance peu avant la fin du troisième quart-temps. Aussi, un comeback s'annonçait donc hautement improbable, étant entendu que Philly pouvait se contenter d'avoir déjà récupéré l'avantage du parquet et donc éviter de fournir un gros effort inutile. D'autant qu'une bonne nouvelle est venue tout de même accompagner ce revers : le retour de Joel Embiid. Le pivot camerounais, désigné pour la première fois MVP de la saison mardi, n'a certes pas été aussi mobile et dominant qu'il l'est habituellement à l'intérieur (15 pts à 4/9 aux shoots) après presque deux semaines sans jouer, mais son genou droit remis d'une entorse a semble-t-il bien tenu le choc.
Harden muselé
"Il n'y a rien de tel que de jouer un match et de trouver son rythme. J'ai trouvé que ce soir, ça allait bien, mais ça devrait s'améliorer au fil des jours", a-t-il dit, ajoutant "de toute façon, je n'ai pas d'excuses, si je suis là c'est que je peux jouer". En première période, il a d'ailleurs été bien "là", se montrant très dissuasif en défense avec cinq contres infligés, dont un très impressionnant pour repousser une tentative de dunk de Brown. Quelques instants plus tôt, il avait dressé un mur devant Jayson Tatum, renvoyé au sol et un peu chafouin en se relevant. La star des C's n'a d'ailleurs pas été dans un grand soir, limitée à 7 points (à 1/7 aux tirs, 7 rbds), sans que cela ne pénalise ses partenaires, car l'ardeur mise en défense "a fait la différence" s'est félicité Jaylen Brown. "On a fait en sorte d'être agressifs. Il fallait donner le ton dans ce secteur", a insisté ce dernier.
Première victime de ces velléités retrouvées, James Harden a été bien moins en verve que lors de son récital de la première manche, payant une famélique adresse aux shoots (2/14 dont 0/6 à longue distance, 10 rbds). Tant et si bien que c'est Tobias Harris (16 pts) qui a, pour une fois, fini meilleur marqueur de l'équipe. "Nous avons été assez mauvais offensivement, mais il faut leur reconnaître que leur pression sur le ballon nous a dévorés toute la nuit", a analysé l'entraîneur Doc Rivers, Embiid soulignant que les C's "ont joué avec plus de désespoir" que les Sixers. "Nous savions qu'ils allaient réagir après le premier match et nous n'étions tout simplement pas assez prêts. Mais nous allons y remédier" lors du match n°3 vendredi à Philadelphie, a promis le Camerounais.
Cette fois, les Celtics n'ont pas sabordé leurs efforts, en baissant de pied au dernier quart-temps. Un péché pas vraiment mignon, qui les avait sanctionnés d'une défaite au TD Garden, au premier tour contre Atlanta avec Trae Young pour bourreau (38 pts), et d'une autre pour ouvrir leur série face aux Sixers, James Harden se faisant un plaisir de renverser la situation quasiment à lui seul (45 pts). "C'était super important de remporter ce match et je crois qu'on l'a bien mérité" a réagi Jaylen Brown, meilleur marqueur de son équipe avec 25 points inscrits en trois quarts-temps.
Il faut dire que les finalistes de la saison passée, également guidés par le précieux 6e homme Malcolm Brogdon (23 pts, 6/10 derrière l'arc), comptaient déjà 32 unités d'avance peu avant la fin du troisième quart-temps. Aussi, un comeback s'annonçait donc hautement improbable, étant entendu que Philly pouvait se contenter d'avoir déjà récupéré l'avantage du parquet et donc éviter de fournir un gros effort inutile. D'autant qu'une bonne nouvelle est venue tout de même accompagner ce revers : le retour de Joel Embiid. Le pivot camerounais, désigné pour la première fois MVP de la saison mardi, n'a certes pas été aussi mobile et dominant qu'il l'est habituellement à l'intérieur (15 pts à 4/9 aux shoots) après presque deux semaines sans jouer, mais son genou droit remis d'une entorse a semble-t-il bien tenu le choc.
Harden muselé
"Il n'y a rien de tel que de jouer un match et de trouver son rythme. J'ai trouvé que ce soir, ça allait bien, mais ça devrait s'améliorer au fil des jours", a-t-il dit, ajoutant "de toute façon, je n'ai pas d'excuses, si je suis là c'est que je peux jouer". En première période, il a d'ailleurs été bien "là", se montrant très dissuasif en défense avec cinq contres infligés, dont un très impressionnant pour repousser une tentative de dunk de Brown. Quelques instants plus tôt, il avait dressé un mur devant Jayson Tatum, renvoyé au sol et un peu chafouin en se relevant. La star des C's n'a d'ailleurs pas été dans un grand soir, limitée à 7 points (à 1/7 aux tirs, 7 rbds), sans que cela ne pénalise ses partenaires, car l'ardeur mise en défense "a fait la différence" s'est félicité Jaylen Brown. "On a fait en sorte d'être agressifs. Il fallait donner le ton dans ce secteur", a insisté ce dernier.
Première victime de ces velléités retrouvées, James Harden a été bien moins en verve que lors de son récital de la première manche, payant une famélique adresse aux shoots (2/14 dont 0/6 à longue distance, 10 rbds). Tant et si bien que c'est Tobias Harris (16 pts) qui a, pour une fois, fini meilleur marqueur de l'équipe. "Nous avons été assez mauvais offensivement, mais il faut leur reconnaître que leur pression sur le ballon nous a dévorés toute la nuit", a analysé l'entraîneur Doc Rivers, Embiid soulignant que les C's "ont joué avec plus de désespoir" que les Sixers. "Nous savions qu'ils allaient réagir après le premier match et nous n'étions tout simplement pas assez prêts. Mais nous allons y remédier" lors du match n°3 vendredi à Philadelphie, a promis le Camerounais.
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