La radiation de la magistrate Ghada Aoun par le conseil de discipline des magistrats a suscité des réactions diverses jeudi.
Si l’ancien président Michel Aoun, dont Mme Aoun est proche, a déploré «un coup porté à la justice qui mène le combat contre la corruption», plusieurs autres responsables ont applaudi à la décision du conseil de discipline de la magistrature. Le député Ragy Saad l’a félicité «pour cette décision courageuse». Il a exprimé l'espoir que ce sera le début d’un processus de réforme judiciaire interne «que nous pourrons accompagner à la Chambre en initiant une loi pour l’indépendance du pouvoir judiciaire», a-t-il écrit sur son compte Twitter. «Nous demandons au conseil supérieur de discipline de consacrer la décision de radiation d’une façon définitive,» a poursuivi M. Saad.
Sollicité par Ici Beyrouth, le député Marwan Hamadé (Rassemblement démocratique) n'a pas voulu la commenter par «respect de la séparation des pouvoirs entre le Législatif et le Judiciaire». Il a seulement relevé que la juge Aoun est «simplement la victime de la justice aouniste telle que pratiquée et infestée par la politique au temps du mandat du général Michel Aoun».
Interrogé par Ici Beyrouth, Nadim Gemayel, député Kataëb, a affirmé: « Aujourd’hui, le corps judiciaire a prouvé qu’il est compétent et sain. On peut compter sur lui. La décision n’a pas été facile. C’est la preuve que Ghada Aoun était une manœuvre politique de l’ancien régime. Aujourd’hui le corps judiciaire est libre de ses décisions et les prend en pleine connaissance de cause».
M. Gemayel a félicité la justice, qui remet enfin les pendules à l’heure. «En espérant que ces décisions continuent pour tous les autres dossiers en suspens, comme celui de l’explosion au port et ceux qui ont été bloqués sous le régime de Aoun» a-t-il conclu.
Député du changement, Waddah Sadek s’est contenté d’indiquer au quotidien an-Nahar que la juge Aoun «s’était rebellée et que le ministre de la Justice peut lui imposer un arrêt de travail».
La procureure générale près de la cour d’appel du Mont-Liban avait été démise de ses fonctions jeudi par le conseil de discipline des magistrats. Cette décision intervient après une longue série de débordements de la part de la magistrate et de nombreux recours présentés contre elle devant l’inspection judiciaire.
Si l’ancien président Michel Aoun, dont Mme Aoun est proche, a déploré «un coup porté à la justice qui mène le combat contre la corruption», plusieurs autres responsables ont applaudi à la décision du conseil de discipline de la magistrature. Le député Ragy Saad l’a félicité «pour cette décision courageuse». Il a exprimé l'espoir que ce sera le début d’un processus de réforme judiciaire interne «que nous pourrons accompagner à la Chambre en initiant une loi pour l’indépendance du pouvoir judiciaire», a-t-il écrit sur son compte Twitter. «Nous demandons au conseil supérieur de discipline de consacrer la décision de radiation d’une façon définitive,» a poursuivi M. Saad.
Sollicité par Ici Beyrouth, le député Marwan Hamadé (Rassemblement démocratique) n'a pas voulu la commenter par «respect de la séparation des pouvoirs entre le Législatif et le Judiciaire». Il a seulement relevé que la juge Aoun est «simplement la victime de la justice aouniste telle que pratiquée et infestée par la politique au temps du mandat du général Michel Aoun».
Interrogé par Ici Beyrouth, Nadim Gemayel, député Kataëb, a affirmé: « Aujourd’hui, le corps judiciaire a prouvé qu’il est compétent et sain. On peut compter sur lui. La décision n’a pas été facile. C’est la preuve que Ghada Aoun était une manœuvre politique de l’ancien régime. Aujourd’hui le corps judiciaire est libre de ses décisions et les prend en pleine connaissance de cause».
M. Gemayel a félicité la justice, qui remet enfin les pendules à l’heure. «En espérant que ces décisions continuent pour tous les autres dossiers en suspens, comme celui de l’explosion au port et ceux qui ont été bloqués sous le régime de Aoun» a-t-il conclu.
Député du changement, Waddah Sadek s’est contenté d’indiquer au quotidien an-Nahar que la juge Aoun «s’était rebellée et que le ministre de la Justice peut lui imposer un arrêt de travail».
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