L’Iznogoud orange a-t-il compris qu’il ne sera pas calife ? Où était-ce encore une ruse en attendant le momentum politique opportun pour rebattre les cartes présidentielles ? Lors d'une interview accordée à la chaîne locale LBCI, le chef du Courant patriotique libre, Gebran Bassil, a affirmé ne pas « être candidat à l’élection présidentielle parce que j’échouerai et je ne veux pas échouer. »
Durant deux heures d’entretien, le gendre de l’ancien président Michel Aoun a martelé qu’une entente autour d’un programme est le seul moyen de débloquer le dossier présidentiel. « L’équation présidentielle oblige une entente entre toutes les parties autour d’un programme et de grandes lignes directrices. »
Gebran Bassil doit avoir oublié que les deux ententes auxquelles il a personnellement participé – l’entente de Mar Mikhaël avec le Hezbollah en 2006 et l’accord de Meerab avec les Forces libanaises en 2016 – ont toutes les deux échoué parce que lui et son camp ne les ont jamais respectées. À quoi bon alors s’entendre sur un programme avec un courant isolé politiquement et diplomatiquement et une milice armée qui n’acceptent de dialoguer qu’avec son fusil sur la tempe des autres parties ?!
Gebran Bassil a par ailleurs affirmé qu’il ne fallait pas limiter l’élection à des présidentiables et a critiqué la position du tandem Hezbollah-Amal qui soutiennent ouvertement la candidature de Sleiman Frangié. « Tant que le Hezbollah ne change pas de position, le blocage persistera » a assuré l’ancien ministre, tout en soulignant ne pas vouloir de désaccord avec le Hezbollah. Pour ne pas froisser son dernier « allié », Gebran Bassil a tout de même fait l’éloge des armes du Hezbollah qui « nous protègent d’Israël » et qu’il faut absolument garder.
Niant toutes les rumeurs qui circulent, notamment sur sa visite secrète à Damas et sur un refus de la part du Hezbollah de lui accorder un rendez-vous avec son secrétaire général Hassan Nasrallah, le gendre présidentiel a affirmé ne pas avoir de candidats, tout en refusant de discuter de noms « pour ne pas les bruler ».
Le 7 mai une victoire pour la Syrie
Concernant les développements régionaux, Gebran Bassil a assuré qu’un « vent de changement positif souffle sur la région et le Liban doit en profiter en évitant les confrontations internes ». Il a souligné que le" grand changement opéré par le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane en Arabie saoudite est une révolution et une vision ambitieuse pour une nation ambitieuse ».
Au sujet d’une absence de véto saoudien sur certains présidentiables, M. Bassil a souligné que ce n’est pas nécessairement un signe positif. Et de poursuivre : « Il y a une nouvelle Arabie saoudite aujourd'hui, et cette Arabie saoudite investira au Liban si elle voit qu'il y a un pays dont les propres dirigeants sont prêts à ramener leur argent et à créer un environnement propice aux investissements. Il faut faire des réformes parce que Riyad ne distribue plus de l’argent gratuitement.»
Par ailleurs, il s’est félicité du retour de la Syrie au sein de la Ligue arabe, assurant que le Liban a contribué à « cette victoire politique » en cette date symbolique du 7 mai « qui représente également la victoire par le retour de Michel Aoun au Liban en 2005 ». L’ancien ministre des Affaires étrangères a de plus appelé à ce que le Liban participe activement à la reconstruction de la Syrie ».
Durant deux heures d’entretien, le gendre de l’ancien président Michel Aoun a martelé qu’une entente autour d’un programme est le seul moyen de débloquer le dossier présidentiel. « L’équation présidentielle oblige une entente entre toutes les parties autour d’un programme et de grandes lignes directrices. »
Gebran Bassil doit avoir oublié que les deux ententes auxquelles il a personnellement participé – l’entente de Mar Mikhaël avec le Hezbollah en 2006 et l’accord de Meerab avec les Forces libanaises en 2016 – ont toutes les deux échoué parce que lui et son camp ne les ont jamais respectées. À quoi bon alors s’entendre sur un programme avec un courant isolé politiquement et diplomatiquement et une milice armée qui n’acceptent de dialoguer qu’avec son fusil sur la tempe des autres parties ?!
Gebran Bassil a par ailleurs affirmé qu’il ne fallait pas limiter l’élection à des présidentiables et a critiqué la position du tandem Hezbollah-Amal qui soutiennent ouvertement la candidature de Sleiman Frangié. « Tant que le Hezbollah ne change pas de position, le blocage persistera » a assuré l’ancien ministre, tout en soulignant ne pas vouloir de désaccord avec le Hezbollah. Pour ne pas froisser son dernier « allié », Gebran Bassil a tout de même fait l’éloge des armes du Hezbollah qui « nous protègent d’Israël » et qu’il faut absolument garder.
Niant toutes les rumeurs qui circulent, notamment sur sa visite secrète à Damas et sur un refus de la part du Hezbollah de lui accorder un rendez-vous avec son secrétaire général Hassan Nasrallah, le gendre présidentiel a affirmé ne pas avoir de candidats, tout en refusant de discuter de noms « pour ne pas les bruler ».
Le 7 mai une victoire pour la Syrie
Concernant les développements régionaux, Gebran Bassil a assuré qu’un « vent de changement positif souffle sur la région et le Liban doit en profiter en évitant les confrontations internes ». Il a souligné que le" grand changement opéré par le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane en Arabie saoudite est une révolution et une vision ambitieuse pour une nation ambitieuse ».
Au sujet d’une absence de véto saoudien sur certains présidentiables, M. Bassil a souligné que ce n’est pas nécessairement un signe positif. Et de poursuivre : « Il y a une nouvelle Arabie saoudite aujourd'hui, et cette Arabie saoudite investira au Liban si elle voit qu'il y a un pays dont les propres dirigeants sont prêts à ramener leur argent et à créer un environnement propice aux investissements. Il faut faire des réformes parce que Riyad ne distribue plus de l’argent gratuitement.»
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