Le leader du Parti socialiste progressiste Walid Joumblatt s’est prononcé lundi en faveur d’un président qui soit doté d’un "programme politique et d’une vision sociale et économique". Il a avancé dans ce cadre les noms de Jihad Azour, Chibli Mallat, May Rihani, Tracy Chamoun et celui du commandant en chef de l’armée, le général Joseph Aoun, "dont la candidature nécessite un amendement de la Constitution".
Invitant les deux grands partis chrétiens, les Forces libanaises et le Courant patriotique libre, à s’entendre sur un candidat à la présidence, M. Joumblatt s’est dit opposé à un "candidat de défi", comme c’est le cas de Michel Moawad et de Sleiman Frangié. Il a, à cet égard, appelé les différentes factions politiques à "s’entendre sur candidat de compromis". Pour lui, le futur président doit bénéficier de l’appui d’un des deux grands partis chrétiens.
Dans une interview accordée à la chaîne LBCI, M. Joumblatt a critiqué la position des souverainistes vis-à-vis de la présidentielle. "Nous vivons toujours les guerres d'élimination et de libération», a-t-il ainsi dit en allusion aux guerres menées en 1989 et 1990 par Michel Aoun, d'abord contre les FL puis contre les Syriens, alors qu’il était chef d'un cabinet militaire de transition. "Si une partie s’oppose à une candidature, elle l’élimine", a-t-il ironisé.
Le leader druze a en outre tourné en dérision l’axe de la moumanaa et l’aide iranienne. Il a de ce fait invité le secrétaire général du Hezbollah Hassan Nasrallah à apprendre des grands hommes, notamment de Fouad Chéhab. "Le Liban se trouve toujours dans l’axe iranien, a-t-il constaté. Le président iranien Ebrahim Raïssi avait déclaré, lors de sa visite la semaine dernière à Damas, soutenir l’indépendance du Liban d’un côté et le Hezbollah de l’autre. Il aurait pu dire qu’il soutenait la stratégie de défense pour édifier l’État."
Des reportages en Syrie
Se penchant sur le dossier des déplacés syriens, M. Joumblatt a estimé que l’État "doit coordonner avec les organisations internationales" et procéder à "un recensement des nouvelles naissances parmi les Syriens au Liban". "Il faut également établir une différence entre les ouvriers et les déplacés syriens, a-t-il poursuivi. Il est possible de regrouper ces derniers de manière civilisée dans des camps à la frontière."
M. Joumblatt a par ailleurs proposé qu’une "équipe regroupant des journalistes des différents médias libanais se rende en Syrie, après avoir pris l’accord du président syrien Bachar el-Assad, en vue de réaliser une série de reportages sur la situation dans les différentes régions du pays et s’assurer s’il y a réellement une possibilité d'envisager un retour des déplacés".
À la question de savoir s’il était prêt à se rendre en Syrie, M. Joumblatt a affirmé qu’il n’irait pas. «Teymour n’a pas non plus besoin de rencontrer Bachar el-Assad», a-t-il martelé, évoquant son fils.
Concernant l’enquête sur la double explosion au port de Beyrouth, M. Joumblatt s’est interrogé sur les raisons pour lesquelles l’enquête a été interrompue, notant que les intérêts des grands pays convergent avec ceux du Hezbollah et des alliés de la Syrie.
Walid Joumblatt s’est enfin prononcé en faveur d’une décentralisation administrative élargie, englobant notamment "une autonomie financière partielle dans le cadre d’une politique de développement équilibré".
Invitant les deux grands partis chrétiens, les Forces libanaises et le Courant patriotique libre, à s’entendre sur un candidat à la présidence, M. Joumblatt s’est dit opposé à un "candidat de défi", comme c’est le cas de Michel Moawad et de Sleiman Frangié. Il a, à cet égard, appelé les différentes factions politiques à "s’entendre sur candidat de compromis". Pour lui, le futur président doit bénéficier de l’appui d’un des deux grands partis chrétiens.
Dans une interview accordée à la chaîne LBCI, M. Joumblatt a critiqué la position des souverainistes vis-à-vis de la présidentielle. "Nous vivons toujours les guerres d'élimination et de libération», a-t-il ainsi dit en allusion aux guerres menées en 1989 et 1990 par Michel Aoun, d'abord contre les FL puis contre les Syriens, alors qu’il était chef d'un cabinet militaire de transition. "Si une partie s’oppose à une candidature, elle l’élimine", a-t-il ironisé.
Le leader druze a en outre tourné en dérision l’axe de la moumanaa et l’aide iranienne. Il a de ce fait invité le secrétaire général du Hezbollah Hassan Nasrallah à apprendre des grands hommes, notamment de Fouad Chéhab. "Le Liban se trouve toujours dans l’axe iranien, a-t-il constaté. Le président iranien Ebrahim Raïssi avait déclaré, lors de sa visite la semaine dernière à Damas, soutenir l’indépendance du Liban d’un côté et le Hezbollah de l’autre. Il aurait pu dire qu’il soutenait la stratégie de défense pour édifier l’État."
Des reportages en Syrie
Se penchant sur le dossier des déplacés syriens, M. Joumblatt a estimé que l’État "doit coordonner avec les organisations internationales" et procéder à "un recensement des nouvelles naissances parmi les Syriens au Liban". "Il faut également établir une différence entre les ouvriers et les déplacés syriens, a-t-il poursuivi. Il est possible de regrouper ces derniers de manière civilisée dans des camps à la frontière."
M. Joumblatt a par ailleurs proposé qu’une "équipe regroupant des journalistes des différents médias libanais se rende en Syrie, après avoir pris l’accord du président syrien Bachar el-Assad, en vue de réaliser une série de reportages sur la situation dans les différentes régions du pays et s’assurer s’il y a réellement une possibilité d'envisager un retour des déplacés".
À la question de savoir s’il était prêt à se rendre en Syrie, M. Joumblatt a affirmé qu’il n’irait pas. «Teymour n’a pas non plus besoin de rencontrer Bachar el-Assad», a-t-il martelé, évoquant son fils.
Concernant l’enquête sur la double explosion au port de Beyrouth, M. Joumblatt s’est interrogé sur les raisons pour lesquelles l’enquête a été interrompue, notant que les intérêts des grands pays convergent avec ceux du Hezbollah et des alliés de la Syrie.
Walid Joumblatt s’est enfin prononcé en faveur d’une décentralisation administrative élargie, englobant notamment "une autonomie financière partielle dans le cadre d’une politique de développement équilibré".
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