©Syrians deploy a large opposition flag as they gather to protest against a proposal from the Turkish foreign minister for reconciliation between the Syrian government and the opposition, in the border town of Azaz in the rebel-held north of the Aleppo province, on August 12, 2022. - Turkish Foreign Minister Mevlut Cavusoglu's comments, an apparent easing of Ankara's longstanding hostility to the Damascus regime, have sparked calls for protests after Friday weekly prayers in key cities that fall under the control of Turkish forces and their supporters, including in Al-Bab, Afrin and Jarablus. Similar calls were made in Idlib, controlled by Hayat Tahrir al-Sham and other rebel groups, to gather at border crossings with Turkey. (Photo by - / AFP)
Suite au retour de la Syrie dans le jeu diplomatique, l'opposition syrienne a appelé à la reprise des pourparlers avec le gouvernement syrien.
L'opposition syrienne a appelé dimanche à la reprise des pourparlers avec le régime de Bachar al-Assad sous l'égide de l'ONU, à la suite du retour de Damas dans le giron arabe après des années d'isolement.
"Les contextes internationaux, régionaux" et la situation en Syrie "sont propices à la reprise de négociations directes (...) dans le cadre d'un programme et d'un calendrier précis", a estimé dans un communiqué le Haut comité des négociations (HCN) qui regroupe les principaux représentants de l'opposition au régime syrien.
Les négociations visant à résoudre la crise syrienne ont débouché sur des impasses depuis l'adoption en 2015 de la résolution 2254 du Conseil de sécurité de l'ONU, prévoyant entre autres une nouvelle Constitution et des élections.
À l'issue d'une réunion de deux jours à Genève, le HCN a appelé "à soutenir les efforts des Nations unies" pour prendre les mesures nécessaires en vue d'une "solution politique globale", conformément à cette résolution de l'ONU.
Dans un contexte régional de rapprochements diplomatiques, la Ligue arabe a réintégré en mai le régime syrien, ostracisé depuis 2011 en raison de la répression en 2011 du soulèvement populaire déclenché dans le sillage des Printemps arabes et qui a dégénéré en guerre civile.
Impliquant des acteurs régionaux et internationaux, le conflit a fait environ un demi-million de morts.
Depuis, l'opposition syrienne a perdu une grande partie de son influence et du soutien dont elle bénéficiait de la part des pays de la région.
Ryad, qui avait initialement soutenu les groupes rebelles syriens au début du conflit, a rétabli ses liens avec Damas. La Turquie, principal soutien des rebelles contrôlant des régions du nord de la Syrie, a également montré des signes de rapprochement avec M. Assad.
Le HCN a estimé que la réintégration du régime dans le giron arabe comportait "le risque" de voir le régime rejeter toute solution politique.
Le 19 mai, le sommet arabe, auquel a pris part le président Assad, a souligné la "nécessité de prendre des mesures effectives et efficaces pour parvenir à un règlement" du conflit en Syrie.
Dans un discours devant le Conseil de sécurité fin mai, l'envoyé spécial de l'ONU pour la Syrie, Geir Pedersen, a estimé de son côté que la "nouvelle activité diplomatique" dans la région depuis avril "pourrait représenter une opportunité si elle est saisie".
Avec AFP
L'opposition syrienne a appelé dimanche à la reprise des pourparlers avec le régime de Bachar al-Assad sous l'égide de l'ONU, à la suite du retour de Damas dans le giron arabe après des années d'isolement.
"Les contextes internationaux, régionaux" et la situation en Syrie "sont propices à la reprise de négociations directes (...) dans le cadre d'un programme et d'un calendrier précis", a estimé dans un communiqué le Haut comité des négociations (HCN) qui regroupe les principaux représentants de l'opposition au régime syrien.
Les négociations visant à résoudre la crise syrienne ont débouché sur des impasses depuis l'adoption en 2015 de la résolution 2254 du Conseil de sécurité de l'ONU, prévoyant entre autres une nouvelle Constitution et des élections.
À l'issue d'une réunion de deux jours à Genève, le HCN a appelé "à soutenir les efforts des Nations unies" pour prendre les mesures nécessaires en vue d'une "solution politique globale", conformément à cette résolution de l'ONU.
Dans un contexte régional de rapprochements diplomatiques, la Ligue arabe a réintégré en mai le régime syrien, ostracisé depuis 2011 en raison de la répression en 2011 du soulèvement populaire déclenché dans le sillage des Printemps arabes et qui a dégénéré en guerre civile.
Impliquant des acteurs régionaux et internationaux, le conflit a fait environ un demi-million de morts.
Depuis, l'opposition syrienne a perdu une grande partie de son influence et du soutien dont elle bénéficiait de la part des pays de la région.
Ryad, qui avait initialement soutenu les groupes rebelles syriens au début du conflit, a rétabli ses liens avec Damas. La Turquie, principal soutien des rebelles contrôlant des régions du nord de la Syrie, a également montré des signes de rapprochement avec M. Assad.
Le HCN a estimé que la réintégration du régime dans le giron arabe comportait "le risque" de voir le régime rejeter toute solution politique.
Le 19 mai, le sommet arabe, auquel a pris part le président Assad, a souligné la "nécessité de prendre des mesures effectives et efficaces pour parvenir à un règlement" du conflit en Syrie.
Dans un discours devant le Conseil de sécurité fin mai, l'envoyé spécial de l'ONU pour la Syrie, Geir Pedersen, a estimé de son côté que la "nouvelle activité diplomatique" dans la région depuis avril "pourrait représenter une opportunité si elle est saisie".
Avec AFP
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