Karam se veut optimiste pour la candidature d'Azour
Fadi Karam, député du bloc de la République forte  (Forces libanaises) a déclaré que « les choses vont bon train pour le candidat à la présidence, Jihad Azour, sans que les résultats de la bataille ne soient encore décisifs ». Il a, dans ce sens, précisé que les prises de contact se poursuivront jusqu'à la prochaine séance d’élection du président prévue pour le 14 juin. « Les chiffres s’annoncent bons pour notre candidat », a-t-il annoncé, indiquant que « les déclarations tendues de l’axe de la Moumanaa confirment la crainte quant à son élection ».

Dans une interview accordée à La Voix de tout le Liban, M. Karam a confirmé que « le Courant patriotique libre a adopté une position favorable quant à la candidature de M. Azour ». Il a affirmé s’attendre à ce qu’un « grand nombre de députés du parti orange vote pour lui ».

Concernant la réunion du bloc parlementaire de la Rencontre démocratique qui doit annoncer sa position vis-à-vis de la prochaine séance électorale, M. Karam a souligné que « l’on ne peut anticiper et se prononcer sur cette décision, bien que les échos soient positifs ». Il a estimé, dans ce contexte, que « la récente désignation de Jean-Yves le Drian comme envoyé spécial pour le Liban », par le président français, Emmanuel Macron, se comprend comme une volonté de ‘réparer’ ce qui a été commis par l’ancienne équipe française ». Et d’ajouter que l’équation Sleiman Frangié (à la présidence) - Nawaf Salam (Premier ministre » ne vaut plus actuellement, ce que démontrent les nouvelles approches et prises de position ».




On rappelle que pour la séance du 14 juin, consacrée à l’élection d’un président de la République, deux principaux candidats sont en lice : d'une part, l'actuel directeur du Moyen-Orient et de l’Asie centrale au Fonds monétaire international et ancien ministre des Finances, Jihad Azour, appuyé par quatre blocs principaux, à savoir ceux des Forces libanaises, du CPL, des Kataëb et du Renouveau, ainsi que par trois députés du Changement et de plusieurs indépendants.Et d'autre part le chef des Marada, Sleiman Frangié, soutenu par le tandem Hezbollah-Amal et certains députés du même camp pro-syro-iranien
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