"Nous plaidons sans aucun doute non coupable!". Ce sont les mots prononcés par l'avocat de Trump, Todd Blanche, lors de la comparution de l'ex-président américain devant un juge fédéral de Miami. L'excentrique milliardaire est poursuivi par la justice pour avoir dissimulé des centaines de documents classés ultrasecret dans sa résidence en Floride.
L'ancien président Donald Trump, inculpé pour mettre la sécurité nationale des États-Unis en danger, a plaidé mardi non coupable des charges à son encontre lors de sa comparution historique devant un tribunal fédéral à Miami.
Cela ouvre la voie à un procès potentiellement très dommageable pour sa campagne pour la présidentielle américaine de 2024.
Le républicain de 76 ans est accusé d'avoir mis la sécurité des Etats-Unis en péril en conservant des documents confidentiels, dont des plans militaires ou des informations sur des armes nucléaires, dans des toilettes ou débarras de sa résidence de luxe Mar-a-Lago, en Floride.
Il lui est également reproché d'avoir refusé de restituer ces documents malgré des injonctions judiciaires, ce qui lui vaut d'être inculpé pour "rétention illégale d'informations portant sur la sécurité nationale", mais aussi "entrave à la justice" et "faux témoignage".
Un juge fédéral lui a notifié les 37 charges retenues contre lui. Il a quitté peu après le tribunal.
Depuis sa mise en cause, le républicain dénonce "un coup monté" orchestré pour l'écarter de la compétition face au président démocrate Joe Biden, lui aussi en lice pour un second mandat.
En parallèle, son équipe de campagne multiplie les emails à ses partisans pour les encourager à contribuer financièrement à sa défense.
De la rhétorique des trumpistes... (AFP)
Seuls quelques dizaines de manifestants s'étaient toutefois déplacés devant le tribunal de Miami pour protester contre son inculpation.
Souvent coiffés d'une casquette rouge "Make America Great Again", ils ont dénoncé les poursuites contre Donald Trump devant une armée de journalistes.
Depuis 24 heures, les hélicoptères des médias américains documentent le moindre mouvement du milliardaire, de son avion privé à son club de golf jusqu'à ce tribunal, un grand bâtiment aux vitres de verre entouré de palmiers.
C'est la première fois qu'un ancien président américain est inculpé au niveau fédéral.
Mais Donald Trump a déjà connu l'épreuve d'une comparution au tribunal: début avril, il a été inculpé par la justice de l'Etat de New York pour plusieurs fraudes comptables en lien avec un paiement réalisé avant la présidentielle de 2016 pour faire taire une actrice de films X, qui dit avoir été sa maîtresse.
Pornographie et piété font bon ménage chez les partisans de l'ex-président. (AFP)
Quel impact cette affaire aura-t-elle sur ses ambitions électorales? Nombre de ses partisans continuent de lui jurer leur soutien, persuadés qu'il est victime d'une machination.
Mais Donald Trump n'en a probablement pas fini avec les problèmes judiciaires. Une procureure de Géorgie doit annoncer d'ici septembre le résultat de son enquête sur les pressions qu'il a exercées pour tenter de changer le résultat de la présidentielle de 2020.
Un procureur spécial enquête en parallèle sur son rôle dans l'assaut contre le Capitole, le 6 janvier 2021.
Quant au procès pénal de l'ancien président à New York, il pourrait être organisé début 2024, en plein durant les primaires républicaines, dont il est actuellement le grand favori.
Roger Barake, avec AFP
L'ancien président Donald Trump, inculpé pour mettre la sécurité nationale des États-Unis en danger, a plaidé mardi non coupable des charges à son encontre lors de sa comparution historique devant un tribunal fédéral à Miami.
Cela ouvre la voie à un procès potentiellement très dommageable pour sa campagne pour la présidentielle américaine de 2024.
Le républicain de 76 ans est accusé d'avoir mis la sécurité des Etats-Unis en péril en conservant des documents confidentiels, dont des plans militaires ou des informations sur des armes nucléaires, dans des toilettes ou débarras de sa résidence de luxe Mar-a-Lago, en Floride.
Il lui est également reproché d'avoir refusé de restituer ces documents malgré des injonctions judiciaires, ce qui lui vaut d'être inculpé pour "rétention illégale d'informations portant sur la sécurité nationale", mais aussi "entrave à la justice" et "faux témoignage".
Un juge fédéral lui a notifié les 37 charges retenues contre lui. Il a quitté peu après le tribunal.
Depuis sa mise en cause, le républicain dénonce "un coup monté" orchestré pour l'écarter de la compétition face au président démocrate Joe Biden, lui aussi en lice pour un second mandat.
En parallèle, son équipe de campagne multiplie les emails à ses partisans pour les encourager à contribuer financièrement à sa défense.
De la rhétorique des trumpistes... (AFP)
Seuls quelques dizaines de manifestants s'étaient toutefois déplacés devant le tribunal de Miami pour protester contre son inculpation.
Souvent coiffés d'une casquette rouge "Make America Great Again", ils ont dénoncé les poursuites contre Donald Trump devant une armée de journalistes.
Depuis 24 heures, les hélicoptères des médias américains documentent le moindre mouvement du milliardaire, de son avion privé à son club de golf jusqu'à ce tribunal, un grand bâtiment aux vitres de verre entouré de palmiers.
C'est la première fois qu'un ancien président américain est inculpé au niveau fédéral.
Mais Donald Trump a déjà connu l'épreuve d'une comparution au tribunal: début avril, il a été inculpé par la justice de l'Etat de New York pour plusieurs fraudes comptables en lien avec un paiement réalisé avant la présidentielle de 2016 pour faire taire une actrice de films X, qui dit avoir été sa maîtresse.
Pornographie et piété font bon ménage chez les partisans de l'ex-président. (AFP)
Quel impact cette affaire aura-t-elle sur ses ambitions électorales? Nombre de ses partisans continuent de lui jurer leur soutien, persuadés qu'il est victime d'une machination.
Mais Donald Trump n'en a probablement pas fini avec les problèmes judiciaires. Une procureure de Géorgie doit annoncer d'ici septembre le résultat de son enquête sur les pressions qu'il a exercées pour tenter de changer le résultat de la présidentielle de 2020.
Un procureur spécial enquête en parallèle sur son rôle dans l'assaut contre le Capitole, le 6 janvier 2021.
Quant au procès pénal de l'ancien président à New York, il pourrait être organisé début 2024, en plein durant les primaires républicaines, dont il est actuellement le grand favori.
Roger Barake, avec AFP
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