©Le président des Émirats arabes unis, Sheikh Mohamed bin Zayed al-Nahyan (à droite), rencontrant le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, à Abou Dhabi, le 22 juin 2023.(Photo by Ryan CARTER / UAE PRESIDENTIAL COURT / AFP)
Le ministre des Affaires étrangères iranien Hossein Amir-Abdollahian s'est rendu aux Émirats arabes unis, dernière étape de sa tournée dans le Golfe, jeudi 22 juin. Cette visite s'inscrit dans le cadre des récents efforts de Téhéran pour rompre son isolement au niveau international, notamment en direction du Golfe et des pays occidentaux.
Le chef de la diplomatie iranienne, Hossein Amir-Abdollahian, a conclu jeudi une tournée dans le Golfe par une visite aux Emirats arabes unis, après des années de relations tendues entre Abou Dhabi et Téhéran.
Cette tournée intervient dans un contexte de réchauffement diplomatique dans la région mais aussi de relance du dialogue entre Occidentaux et Iraniens, alors que Téhéran cherche à réduire son isolement sur la scène internationale.
Lors de leur entretien dans la capitale émiratie Abou Dhabi, les deux hommes ont discuté des "évolutions positives" et de la nécessité de "renforcer la stabilité" dans la région.
A l'occasion de cette visite, les deux pays ont signé un accord sur l'aviation civile pour "renforcer les liaisons aériennes" entre les "transporteurs nationaux", selon WAM.
L'Arabie saoudite et les Emirats arabes unis se sont récemment rapprochés de leur grand rival iranien après des années de relations tendues.
Les Emirats ont même accueilli mi-juin, à Abou Dhabi, des discussions entre un haut responsable diplomatique iranien et des représentants français, britannique et allemand sur plusieurs dossiers stratégiques, notamment le programme nucléaire.
Plusieurs pays de la région, Arabie saoudite en tête, avaient critiqué l'accord sur le nucléaire iranien de 2015, estimant qu'ils auraient dû être consultés.
Ce pacte, qui visait à limiter les activités atomiques de l'Iran en échange d'une levée des sanctions internationales, est moribond depuis le retrait unilatéral des Etats-Unis en 2018.
Les Emirats sont le seul pays arabe doté d'une centrale nucléaire civile.
Avant Abou Dhabi, Hossein Amir-Abdollahian s'était rendu au Qatar, au Koweït et à Oman, un pays qui joue depuis longtemps un rôle important de médiateur entre l'Iran et les pays occidentaux.
L'Iran avait confirmé le 12 juin continuer à mener des pourparlers indirects avec les Etats-Unis par l'intermédiaire d'Oman, notamment sur les Américains détenus dans le pays.
Malo Pinate, avec AFP
Le chef de la diplomatie iranienne, Hossein Amir-Abdollahian, a conclu jeudi une tournée dans le Golfe par une visite aux Emirats arabes unis, après des années de relations tendues entre Abou Dhabi et Téhéran.
Cette tournée intervient dans un contexte de réchauffement diplomatique dans la région mais aussi de relance du dialogue entre Occidentaux et Iraniens, alors que Téhéran cherche à réduire son isolement sur la scène internationale.
Lors de leur entretien dans la capitale émiratie Abou Dhabi, les deux hommes ont discuté des "évolutions positives" et de la nécessité de "renforcer la stabilité" dans la région.
A l'occasion de cette visite, les deux pays ont signé un accord sur l'aviation civile pour "renforcer les liaisons aériennes" entre les "transporteurs nationaux", selon WAM.
L'Arabie saoudite et les Emirats arabes unis se sont récemment rapprochés de leur grand rival iranien après des années de relations tendues.
Les Emirats ont même accueilli mi-juin, à Abou Dhabi, des discussions entre un haut responsable diplomatique iranien et des représentants français, britannique et allemand sur plusieurs dossiers stratégiques, notamment le programme nucléaire.
Plusieurs pays de la région, Arabie saoudite en tête, avaient critiqué l'accord sur le nucléaire iranien de 2015, estimant qu'ils auraient dû être consultés.
Ce pacte, qui visait à limiter les activités atomiques de l'Iran en échange d'une levée des sanctions internationales, est moribond depuis le retrait unilatéral des Etats-Unis en 2018.
Les Emirats sont le seul pays arabe doté d'une centrale nucléaire civile.
Avant Abou Dhabi, Hossein Amir-Abdollahian s'était rendu au Qatar, au Koweït et à Oman, un pays qui joue depuis longtemps un rôle important de médiateur entre l'Iran et les pays occidentaux.
L'Iran avait confirmé le 12 juin continuer à mener des pourparlers indirects avec les Etats-Unis par l'intermédiaire d'Oman, notamment sur les Américains détenus dans le pays.
Malo Pinate, avec AFP
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