Que font deux chefs d'Etat qui se rencontrent? Ils critiquent les pays qui les sanctionnent, ils se promettent de rester unis face à l'adversité et ils ne font rien pour réintégrer la communauté internationale.
Le président Raïssi effectue jeudi une visite d'une journée dans ce pays d'Afrique australe, dernière étape de la première tournée africaine d'un dirigeant iranien en 11 ans. Il a été chaleureusement accueilli par son homologue zimbabwéen à l'aéroport de Harare, avec tapis rouge et drapeaux iraniens et zimbabwéens agités par plusieurs centaines de personnes, notamment des musulmans.
Le président du Zimbabwe Emmerson Mnangagwa a jugé essentiel que les nations visées par des sanctions occidentales s'unissent, à l'occasion de la visite du président iranien visant à atténuer l'isolement international de la République islamique.
Le président du Zimbabwe Emmerson Mnangagwa accueillant son homologue iranien Ebrahim Raïssi à l'aéroport international Robert Mugabe, à Harare. (AFP)
M. Mnangagwa, 80 ans, qui cherche à se faire réélire lors d'un scrutin présidentiel et parlementaire en août qui, selon les analystes, devrait être tendu, a longtemps imputé les difficultés économiques de son pays aux sanctions imposées par les Etats-Unis et l'Union européenne. Les pays occidentaux rétorquent que ces mesures visent des individus spécifiques accusés de corruption et de violations des droits de l'homme, et non le pays dans son ensemble.
L'Iran a intensifié son activité diplomatique ces derniers mois afin de réduire son isolement international et compenser l'impact des sanctions réimposées après le retrait des Etats-Unis, en 2018, d'un accord nucléaire négocié à grand-peine.
L'Afrique fait l'objet d'offensives diplomatiques de nombreuses puissances à travers la planète, qui cherchent aussi à approfondir leurs relations économiques et commerciales avec le continent.
La Russie et l'Occident notamment essaient d'attirer les soutiens après l'invasion de l'Ukraine par Moscou, qui a eu un impact économique dévastateur sur le continent, faisant grimper en flèche les prix des denrées alimentaires.
Georges Haddad, avec AFP
Le président Raïssi effectue jeudi une visite d'une journée dans ce pays d'Afrique australe, dernière étape de la première tournée africaine d'un dirigeant iranien en 11 ans. Il a été chaleureusement accueilli par son homologue zimbabwéen à l'aéroport de Harare, avec tapis rouge et drapeaux iraniens et zimbabwéens agités par plusieurs centaines de personnes, notamment des musulmans.
Le président du Zimbabwe Emmerson Mnangagwa a jugé essentiel que les nations visées par des sanctions occidentales s'unissent, à l'occasion de la visite du président iranien visant à atténuer l'isolement international de la République islamique.
Le président du Zimbabwe Emmerson Mnangagwa accueillant son homologue iranien Ebrahim Raïssi à l'aéroport international Robert Mugabe, à Harare. (AFP)
M. Mnangagwa, 80 ans, qui cherche à se faire réélire lors d'un scrutin présidentiel et parlementaire en août qui, selon les analystes, devrait être tendu, a longtemps imputé les difficultés économiques de son pays aux sanctions imposées par les Etats-Unis et l'Union européenne. Les pays occidentaux rétorquent que ces mesures visent des individus spécifiques accusés de corruption et de violations des droits de l'homme, et non le pays dans son ensemble.
L'Iran a intensifié son activité diplomatique ces derniers mois afin de réduire son isolement international et compenser l'impact des sanctions réimposées après le retrait des Etats-Unis, en 2018, d'un accord nucléaire négocié à grand-peine.
L'Afrique fait l'objet d'offensives diplomatiques de nombreuses puissances à travers la planète, qui cherchent aussi à approfondir leurs relations économiques et commerciales avec le continent.
La Russie et l'Occident notamment essaient d'attirer les soutiens après l'invasion de l'Ukraine par Moscou, qui a eu un impact économique dévastateur sur le continent, faisant grimper en flèche les prix des denrées alimentaires.
Georges Haddad, avec AFP
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