Ministre des Télécom : Une tarification à 9000LL
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Le ministre des Télécoms Johnny Corm a révélé que « dans le cadre du budget général, il soumettra au ministre des Finances deux chiffres concernant le budget de son ministère : le premier partant du principe que le tarif demeurera au taux de 1500 livres, et le second un tarif à un taux de 9000 livres ».

Dans le cadre d’une entretien accordé à la chaîne al-Hurra, M. Corm a expliqué que si le taux reste à 1500LL, des pertes d’environ 350 milliards de livres seront enregistrées.

« Le seuil de rentabilité pour le ministère à l'heure actuelle est un taux de l'ordre de 9000 mille livres pour un dollar », a-t-il indiqué.

Pour ce qui est des dépenses du secteur des télécommunications, le ministre a expliqué que « 64% servent à couvrir le coût du carburant et du gaz. Les salaires constituent 10% et la location des biens 3% ».

« Nous, à Ogero, avons besoin presque chaque jour d'un milliard de livres pour le mazout, sans compter les autres dépenses. S'ils me fournissent de l'électricité 24 h 24, je n'aurai plus besoin d'augmenter le tarif », a-t-il affirmé. .


Et M. Corm de poursuivre : "Le rationnement dans le domaine des télécommunications est envisagé. Ainsi, dans les zones qui ne sont pas surpeuplées, nous allons étudier la question du roaming national, c'est-à-dire que quiconque possède une ligne Alfa et perd la transmission peut automatiquement passer sur Touch et vice-versa. Cela nous permettra de rationner entre Alfa et Touch selon les zones, notamment la nuit."

Concernant Alfa et Touch, il a noté que si le tarif n’est pas augmenté, ils arrêteront leurs services vers avril-mai.

« Les solutions sont soit une augmentation du tarif, soit un soutien de l'État au secteur (et cette politique s'est avérée être un échec sur le long terme), soit des aides de l'étranger, mais jusqu'à aujourd'hui, selon les ambassadeurs que j'ai rencontrés, il n'y aura pas d'aide immédiate », a-t-il noté.

Le ministre des Télécoms a également évoqué la question de l'Internet illégal au Liban. « Sur un million et 200. 000 abonnés au Liban, il y a 650.000 à 700.000, soit plus de la moitié d'entre eux, qui sont abonnés à l'Internet illégal, et ceci peut-être à leur insu. Les pertes qui en résultent sont estimées à 600 milliards de livres par an, pertes qui étaient de 400 millions de dollars avant l’effondrement économique », a-t-il dit, assurant que ce problème commencera à être réglé dans deux semaines.

 
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