Le refus du parti Marada de participer à la conférence de dialogue national est un nouveau coup dur pour la présidence de la République. Son chef, Sleiman Frangié en a salué le principe mais conteste son bienfondé, compte-tenu des réserves qu’elle a suscitée. Lundi, le mouvement Amal du président de la Chambre, Nabih Berry, a accepté l’idée du dialogue mais pourrait ne pas y participer personnellement comme l’a appris lundi Ici Beyrouth. Avec le boycott de Sleiman Frangié, de Samir Geagea, chef des Forces libanaises, et de Saad Hariri, leader du courant du Futur, la conférence de dialogue national est sérieusement compromise. Celle-ci devrait tourner principalement autour d’une stratégie nationale de défense, alors que la crise économique et financière ne fait que s’aggraver du fait principalement du blocage politique et de l’incapacité de la classe dirigeante à faire passer les intérêts des Libanais et du pays avant les siens.
Reçu par le président Michel Aoun dans le cadre des préparatifs de Baabda pour une éventuelle conférence de dialogue national, l’ancien ministre Sleiman Frangié a annoncé qu’il ne prendra pas part à ces assises “qui devraient regrouper toutes les parties libanaises”, dans une allusion claire au refus de Saad Hariri et de Samir Geagea d’y participer.
Le président Aoun avait appelé à un dialogue national lors de sa dernière intervention télévisée le 28 décembre pour discuter de la stratégie de défense nationale à quelques mois des élections législatives et présidentielle.
À l’issue de son entrevue avec le chef de l’État, M. Frangié a affirmé "accepter toutes décisions qui seraient prises lors de cette conférence de dialogue", mais que son parti n’y participerait pas. Il a également insisté sur le fait qu’un dialogue doit se faire entre deux camps et non pas entre les composantes d’un seul.
L’ancien ministre et candidat à la présidentielle de 2016 a souligné “le rôle positif du Hezbollah qui œuvre pour améliorer les relations entre les Marada et le Courant patriotique libre". La visite de M. Frangié à Baabda serait l’une des conséquences de la médiation menée par la formation chiite dans la perspective d’une réconciliation entre les deux. Les relations entre Frangié et le binôme Aoun-Bassil, tous deux alliés du Hezbollah, se sont dégradées ces dernières années, notamment depuis l’élection de Michel Aoun à la présidence de la République. M. Frangié avait boycotté en juin 2020 le sommet de Baabda lancé à l’initiative du président de la République.
Le chef des Marada a indiqué dans ce contexte qu’il n’a aucun problème “personnel” avec le chef de l’État, avec qui il a dit se “retrouver sur le plan stratégique”, mais a clairement manifesté son hostilité à l’égard du chef du CPL. “Vous devez voir si lui accepterait de s’allier à nous puisqu’il nous considère comme étant corrompus”, a-t-il lancé à la journaliste qui l’interrogeait au sujet d’une alliance possible avec le CPL.
Reçu par le président Michel Aoun dans le cadre des préparatifs de Baabda pour une éventuelle conférence de dialogue national, l’ancien ministre Sleiman Frangié a annoncé qu’il ne prendra pas part à ces assises “qui devraient regrouper toutes les parties libanaises”, dans une allusion claire au refus de Saad Hariri et de Samir Geagea d’y participer.
Le président Aoun avait appelé à un dialogue national lors de sa dernière intervention télévisée le 28 décembre pour discuter de la stratégie de défense nationale à quelques mois des élections législatives et présidentielle.
À l’issue de son entrevue avec le chef de l’État, M. Frangié a affirmé "accepter toutes décisions qui seraient prises lors de cette conférence de dialogue", mais que son parti n’y participerait pas. Il a également insisté sur le fait qu’un dialogue doit se faire entre deux camps et non pas entre les composantes d’un seul.
L’ancien ministre et candidat à la présidentielle de 2016 a souligné “le rôle positif du Hezbollah qui œuvre pour améliorer les relations entre les Marada et le Courant patriotique libre". La visite de M. Frangié à Baabda serait l’une des conséquences de la médiation menée par la formation chiite dans la perspective d’une réconciliation entre les deux. Les relations entre Frangié et le binôme Aoun-Bassil, tous deux alliés du Hezbollah, se sont dégradées ces dernières années, notamment depuis l’élection de Michel Aoun à la présidence de la République. M. Frangié avait boycotté en juin 2020 le sommet de Baabda lancé à l’initiative du président de la République.
Le chef des Marada a indiqué dans ce contexte qu’il n’a aucun problème “personnel” avec le chef de l’État, avec qui il a dit se “retrouver sur le plan stratégique”, mais a clairement manifesté son hostilité à l’égard du chef du CPL. “Vous devez voir si lui accepterait de s’allier à nous puisqu’il nous considère comme étant corrompus”, a-t-il lancé à la journaliste qui l’interrogeait au sujet d’une alliance possible avec le CPL.
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